à la uneCamerounSociété

Guerre entre Laurent Esso et Ngoh Ngoh : Paul Biya publiquement saisit

Selon Jeune Afrique qui vient de confirmer l’existence d’un mandat contre Ferdinand Ngoh Ngoh, ce dernier n’a aucune chance d’être amené de force sans l’accord d’une seule et unique personne. Son patron Paul Biya. Le Magazine évoque la jurisprudence Cyrus Ngoo, qui malgré un mandat de dépôt n’a jamais été arrêté

« Ce dernier peut-il être arrêté ? En tenant compte du précédent Cyrus Ngoo, – le directeur général du Port autonome de Douala avait fait l’objet d’un mandat d’amener mais n’a jamais été interpellé – il est peu probable qu’un policier se présente pour arrêter le ministre d’État secrétaire général de la présidence », se questionne Jeune Afrique.

Jeune Afrique donne la parole à un Universitaire pour comprendre le mécanisme « techniquement, le justiciable étant un haut commis de l’administration, qui plus est possédant le titre de ministre d’État, seul son supérieur hiérarchique, c’est-à-dire le président de la République, peut lui donner instruction de répondre à la convocation du juge, en vertu de la séparation des pouvoirs. Le président peut aussi arrêter la procédure puisque chez nous, le chef de l’État est aussi le président du Conseil supérieur de la magistrature et, donc, le patron des magistrats instructeurs », confie « un enseignant de l’université de Yaoundé II à Jeune Afrique.

« En conclusion, seul le président Paul Biya peut arrêter la procédure. Et mettre fin à cette escalade opposant Ferdinand Ngoh Ngoh au ministre de la Justice, Laurent Esso, son prédécesseur au secrétariat général de la présidence », conclut Jeune Afrique

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp