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La Cour suprême de l’Inde a déclaré mardi ne pas être habilitée à légaliser le mariage entre personnes de même ****. La communauté LGBT+ indienne avait l’espoir d’obtenir une reconnaissance du mariage gay malgré l’opposition du gouvernement.

« C’est au Parlement et aux organes législatifs des Etats de décider de la loi sur le mariage », a tranché le président de la plus haute cour du pays, D.Y. Chandrachud. L’arrêt de la Cour a relevé que le droit au mariage pour tous n’est pas garanti en l’état actuel par la Constitution.

Le magistrat a toutefois souligné que l’Inde avait le devoir d’accorder une forme de reconnaissance aux relations entre personnes de même ****, et celui de protéger ces dernières contre toute forme de discrimination.

Cinq ans après la décriminalisation de l’homosexualité dans le pays par la plus haute institution judiciaire, une vingtaine de personnes et leurs avocats avaient obtenu en avril que la question du mariage gay soit examinée par la Cour. Les signataires de cette requête ont fait valoir que l’Inde devait traiter la communauté LGBT+ comme des citoyens égaux en vertu de sa Constitution.

Poursuivre le combat

Mardi, la déception s’est lue sur le visage des personnes qui s’étaient rassemblées devant le tribunal à New Delhi avec l’espoir que l’Inde devienne le plus grand pays au monde à reconnaître le mariage gay. En Asie, seul Taïwan reconnaît le mariage gay.

« Nous ne sommes pas satisfaits de ce que le tribunal a dit », a témoigné Siddhant Kumar, 27 ans. « Cela fait des années que nous luttons pour une reconnaissance légale », a-t-il ajouté. « Nous devons rester forts et poursuivre notre combat. »

Une légalisation du mariage gay aurait notamment permis à la communauté LGBT+ un meilleur accès à l’adoption, aux assurances ou encore à l’héritage, avaient souligné les signataires de la requête.

« Unité familiale »

Mais le gouvernement nationaliste hindou du Premier ministre Narendra Modi s’y est fortement opposé et a déclaré que tout changement de la loi relevait du Parlement et non des tribunaux, une ligne finalement suivie par la Cour suprême.

« Toute ingérence dans ce domaine (…) perturberait complètement l’équilibre délicat des lois relatives à la personne dans le pays et les valeurs sociétales acceptées », a déclaré le gouvernement dans un mémoire adressé à la Cour.

« Vivre ensemble en tant que partenaires et avoir des relations…

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