Paul El Kharrat (Bienvenue au monastère) cash sur Clara Morgane : “Elle me portait un intérêt certain”

Il fait partie des six personnalités à avoir passé plusieurs jours dans un monastère corse. Paul El Kharrat, découvert dans l’émission “Les 12 coups de midi”, présentée par Jean-Luc Reichmann, est sorti de son registre pour tenter une expérience. Avec Clara Morgane, Delphine Wespiser, Fabienne Carat, Jean-Marc Généreux et Simon Castaldi, le sociétaire des Grosses Têtes s’est confié à Marie France sur son aventure dans “Bienvenue au monastère”, la nouvelle émission de C8, présentée par Alessandra Martines. 

Marie France – Pourquoi avoir accepté de participer à cette émission ?

Paul El Kharrat : J’ai accepté de faire cette émission au Monastère, tout d’abord parce que je considérais que c’était une opportunité, une chance à ne pas manquer que d’être immergé au sein d’une communauté monastique en Corse. Je ne savais évidemment pas quelle était la destination avant, si vous suivez l’émission. Mais en tout cas, de savoir que j’allais participer à cette introspection, de vivre au rythme d’une communauté de moines dans un monastère, loin de toute activité effervescente. J’avais envie de faire cette retraite spirituelle pour me calmer un tant soit peu, déjà physiquement, et puis psychologiquement surtout, d’essayer de faire un vide cérébral, de me concentrer sur ma personne et sur certaines autres. 

Bienvenue au monastère sur C8 : Paul El Kharrat sans filtre sur sa relation avec Clara Morgane

Selon vous, une émission de télé-réalité autour de la religion a-t-elle sa place à la télévision française ?

C’est quelque chose qui suscite l’intérêt, qui ne suscite pas forcément l’approbation de tous, mais en tout cas, ça génère des réactions, ça génère un certain entrain pour ceux qui l’écoutent et pour ceux qui sont immergés dans cette aventure spirituelle. Moi, je pense que ça peut donner des envies de faire la même chose. Ça peut créer des vocations. Et donc, c’est ce qui est beau dans cette immersion. 

Dès le premier épisode vous avez expliqué que votre père est de confession musulmane et votre mère de confession catholique, où vous situez vous après cette aventure ?

Alors, dire d’obédience catholique, c’est un peu… Comment on pourrait dire ça ? C’est un peu une image, on va dire, ascendante. Mais actuellement, évidemment, c’est plus une réclamation d’ordre agnostique, selon les dernières nouvelles. En tout cas, j’ai une famille qui a une culture, une ethnicité, une confession religieuse différente. Et en fait, c’est ce métissage qui fait que j’ai une acceptation, une soif d’apprendre et une culture multi-ethnique assez importante, assez forte. Et donc, le fait d’être immergé dans un monastère catholique, c’est quelque chose d’assez étonnant. D’ailleurs, il n’y a aucune concrétisation de la part de mes deux parents concernant la religion.

Bienvenue au monastère : Paul El Kharrat dévoile le participant qui l’a le plus impressionné pendant l’aventure

Pendant l’émission, quel participant vous a le plus impressionné ? 

Impressionné, c’est un gros mot, mais… Je dirais que… Par sa résilience, son respect total et quasi intransigeant du silence… Je dirais Jean-Marc Généreux. Il n’a pas ouvert la bouche une seule fois, il n’a pas émis un seul son, il a su trouver la force pour résister à la tentation de s’exprimer oralement, de parler tout simplement à travers les mots. Même s’il y avait à certains moments des confessions et des entretiens, évidemment, quotidien, avec un frère ou une sœur. Mais en tout cas, il a fait montre d’une robustesse et d’une résistance à toute épreuve dans le cadre de cette émission. Et pour ça, on peut l’applaudir.

Au début, face à Clara Morgane on voit que vous avez du mal à vous retenir de parler avec elle. C’était difficile pour vous de ne pas lui répondre ?

Il est vrai que quand on m’adresse la parole, en sachant qu’on s’était déjà rencontrés, mais qu’on n’avait jamais eu l’occasion de faire plus ample connaissance et de discuter, c’était compliqué de ne pas répondre. Comme Clara Morgane s’est prise d’affection pour moi et avait envie absolument d’échanger. C’est vrai que ça a été assez compliqué. Et puis, je voyais qu’elle me portait un intérêt certain. Donc, j’avais quand même le désir de répondre. Parce que je n’ai pas pour habitude de laisser les gens sans réponse. Que ce soit encore moins oralement, évidemment. Mais au final, on nous a entendus et on s’est fait un peu serrer les boulons !

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Comment vous êtes-vous entendu avec les autres participants de l’émission ?

On s’est bien entendu. J’ai bien apprécié leur compagnie. C’était très sympathique. 

Vous avez conservé le contact aujourd’hui encore ? 

Oui, avec Fabienne Carat, on se connaît. On s’était déjà vu à de multiples reprises avant l’émission. Donc, on a été très étonnés de se revoir. Voilà. Et puis, Delphine Wespiser, pareil. On s’est déjà vu plusieurs fois. Sur des plateaux, à Fort Boyard, etc. Et Simon Castaldi, c’était la première fois qu’on se rencontrait. C’est quelqu’un d’assez fragile, d’assez émotif, qui a aussi une certaine déchirure intérieure, on va dire. Et c’était assez émouvant de l’entendre parler de sa famille et de lui-même. Donc, oui, l’ensemble des participants avaient une histoire à raconter. Tous à leur petit niveau. Voilà. Et moi, je ne fais pas exception. J’ai été plutôt emballé et satisfait par l’aventure. 

Comment avez-vous abordé cette émission, bien loin du concept de vos émissions précédentes (12 coups de midi, Grosses têtes…), notamment avec votre syndrome Asperger ?

Justement, toutes les particularités et les spécificités qui me caractérisent, on va dire, m’ont fait pencher la balance du côté positif. C’est-à-dire qu’ils ont vu que j’étais quelqu’un d’assez intéressant à inviter et à convier. Et donc, j’ai répondu à l’appel avec grand plaisir. Même si au début, j’avais quelques réserves sur ma capacité à respecter toutes les règles et la déontologie propres à l’émission et propres à un lieu sacré comme un monastère avec ses habitants, ses coutumes, ses règles.