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Genève ne pouvait pas perdre cette finale


Mardi soir aux Vernets, Genève-Servette est monté sur le toit de l’Europe en allant chercher la Champions League face à Skelleftea (3-2).

Une parenthèse enchantée avant de terminer une saison régulière plus compliquée.

Au mois d’août dernier, Genève avait annoncé la couleur en énonçant ses objectifs: On veut aller loin en Champions League. Les déclarations avaient pu faire sourire certains qui jugent cette compétition énergivore. Les Genevois sont allés au bout de leurs idées pour finalement soulever, et casser le socle, de cette Coupe d’Europe.

Les titres se jouent traditionnellement bien plus tard dans la saison, pas au mois de février. Mais quand on peut ajouter un titre à sa collection, peu importe la date au final. Architecte de ce groupe, Marc Gautschi y a toujours cru. « Il n’y a pas de secret à la fin, concède le directeur sportif des Aigles. Avec l’effectif qu’on a en Suisse, surtout maintenant avec six étrangers, il n’y a pas photo en Europe. Je regardais notre effectif et puis j’ai vu les équipes qui étaient qualifiées pour la CHL. Là je me suis dit qu’on était obligé de gagner avec cette équipe-là. »

Encore un titre pour Filppula

Quinze ans après Zurich, Genève a donc réussi à faire mieux que Zoug, Davos et Fribourg, qui s’étaient tous arrêtés en demi-finales. « Souvent, on a un peu des excuses en Suisse, poursuit Gautschi. Mais si tu es là avec le bon état d’esprit et que l’équipe a envie, tu peux le faire. La Suisse aurait pu gagner déjà beaucoup de fois avant avec des équipes comme Zoug et Zurich. A l’époque, ils étaient obligés de gagner, mais ils n’ont pas attaqué cette compétition avec la bonne attitude, ce qui fait que tu ne vas pas gagner. »

L’impression qui se dégage de cette équipe, c’est qu’elle ne peut pas perdre dans ce genre de match décisif, comme ce fut le cas lors de l’acte VII de la finale en avril dernier. Le coach Jan Cadieux a d’ailleurs rapidement senti que son équipe était dans de bonnes dispositions. « Après le speech d’avant-match, je savais que c’était fini, explique-t-il. J’ai vu dans leurs yeux que ce soir, c’était comme l’année passée au match VII, qu’ils la voulaient. J’ai de la chance d’entraîner une équipe comme celle-là. Parce qu’avec tout ce talent, au bout d’un moment, on le sent quand ils la veulent. Ils sont capables de tout et ils l’ont encore démontré. »

Et aussi qu’avec d’immenses champions comme Valtteri…





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