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Gaël Monfils s’offre une cure de jouvence


La Suède décidément réussit à Gaël Monfils, qui s’est adjugé pour la deuxième fois de sa carrière le tournoi de Stockholm, son 12e titre sur le circuit ATP.

Il est revenu de loin dimanche face au Russe Pavel Kotov, qui disputait sa première finale.

Le Français de 37 ans, sur la voie d’un retour au plus haut niveau après des blessures à un pied et à un poignet ayant empoisonné une grosse partie de sa saison, a eu fort à faire pour s’imposer 4-6 7-6 (8/6) 6-3 en 2h37.

« Pavel m’a poussé dans mes retranchements jusqu’au bout, j’ai tellement couru », a soufflé Monfils, tout sourire sur le court, après être allé embrasser son épouse, la joueuse ukrainienne Elina Svitolina, et sa mère.

Son adversaire de 13 ans son cadet, 109e mondial et issu des qualifications, pourra en effet nourrir des regrets d’être passé près de la victoire, lui qui fut à deux points du match à 6-6 dans le jeu décisif du deuxième set.

Mais à ce moment crucial, l’expérience du Parisien, qui a disputé au moins une finale par saison depuis 2005 – seuls Rafael Nadal et Jimmy Connors ont réussi pareil accomplissement lors de 19 années consécutives – a prévalu.

Confiance emmagasinée

Monfils, resserrant son jeu à point nommé après avoir longtemps subi la puissance adverse dans les échanges, a été récompensé par sa combativité, après avoir longtemps paru emprunté physiquement. Deux jeux plus tôt, il avait notamment réussi à effacer trois balles de break susceptibles de mettre Kotov sur une voie royale.

« J’ai continué à y croire et finalement ça a fonctionné », a dit le Parisien.

Et c’est finalement Kotov, soudainement bien loin d’afficher la même détermination qu’en début de match, engagé pied au plancher sans être intimidé par l’enjeu, qui a sérieusement accusé le coup.

Car Monfils, enfin lancé dans sa finale, la 34e de sa carrière, est parvenu à breaker à deux reprises dans le troisième set.

Ce succès va lui permettre de bondir de la 140e à la 89e place du classement ATP, son meilleur rang depuis janvier. De quoi emmagasiner de la confiance à une semaine du Masters 1000 de Paris Bercy (30 octobre – 5 novembre), où il aime briller, en témoignent ses deux finales d’affilée en 2009 et 2010.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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