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Fortune cédée à sa mère : gros rebondissement, une autre solution s’offre à la femme d’Hakimi

C’est l’information de la semaine. Le défenseur latéral droit du PSG Achraf Hakimi a déposé sur le compte de sa mère toute sa fortune, ce qui lui permet d’éviter une totale déconvenue au moment du divorce avec sa femme qui demande une partie de cette richesse. L’avocat au barreau de Paris Me Christian Bomo Ntimbane explique mieux l’enjeu de la manœuvre.

« Culture juridique : affaire des biens du footballeur Hakimi prétendument cédés à sa mère. Sur les réseaux sociaux, une information faisant état de ce que l’épouse du footballeur du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi aurait demandé le divorce pour se voir attribuer à parts égales les biens de ce dernier.

Mais que finalement elle aurait été désillusionnée devant le tribunal, en constatant que ce dernier avait fait mettre « sagement » ses biens au nom de sa mère selon de nombreux phallocrates, misogynes, machos, enjaillés et en extase.

Il y a lieu de rappeler qu’effectivement le 27 mars dernier, l’épouse d’Achraf Hakimi, de nationalité hispano-tunisienne Hiba Abouk avait annoncé se séparer de son époux, avec lequel elle a deux (02) enfants, à la suite de la révélation d’une mise en examen de ce dernier, pour des accusations de viol d’une jeune dame à Nogent Sur Marne en France.

Ce fait de société d’une épouse qui aurait été privée des biens du couple, au-delà de son caractère invraisemblable, notamment en ce qui concerne l’inscription des biens du footballeur au nom de sa mère, permet néanmoins d’apporter des clarifications sur les droits de cette femme victime d’une infidélité de son mari.

1- La conjointe abusée pourrait avoir droit au paiement de dommages et intérêts à la suite d’un divorce pour faute. Ici l’infidélité du footballeur. Ces dommages et intérêts répareront le préjudice moral subi par la conjointe victime de l’infidélité. Ils sont souvent très lourds et à l’origine de la perte de fortune des stars. Aux États-Unis par exemple ils prennent même souvent la forme d’une punition. D’où l’expression dommages et intérêts punitifs.

2- La conjointe abusée pourrait aussi avoir droit à une indemnité compensatoire. Cette indemnité a pour but de compenser le train de vie que la conjointe victime menait avec son époux. On imagine le train de vie élevé de la femme d’un footballeur.

Dans la pratique judiciaire, elle se fera attribuer la moitié des salaires de l’époux jusqu’à ce qu’elle se remarie ou que le niveau des ressources de ce dernier baisse drastiquement. Cette indemnité compensatrice peut aussi être un lourd capital arrêté dans le cadre d’un contrat de mariage.

À cet effet la femme du footballeur Hakimi aura un droit sur les salaires et autres revenus de ce footballeur jusqu’à ce qu’elle décide de se remarier. La plupart des femmes dans ces situations ne se remarient pas souvent.

Hakimi gagnerait, selon certains journaux spécialisés, un million d’euros par mois. Sa femme aura possiblement droit à une indemnité de 500 milles euros tous les mois, à laquelle pourra être ajoutée la moitié de ses revenus publicitaires.

3- Dans l’hypothèse d’un régime matrimonial de communauté de biens, les biens acquis par le footballeur seront partagés à parts égales avec son épouse. Ainsi la femme aura un droit de poursuite sur tous les biens acquis pendant le mariage et qui se retrouveraient prétendument comme annoncé dans les réseaux sociaux entre les mains de tiers, y compris de la mère du footballeur.

Elle pourra annuler toutes les donations, et même les legs faits à cette dernière sans son consentement. Car dans le régime de la communauté des biens, les actes de disposition c’est-à-dire de cession, de legs, donations, pour être valables, nécessitent l’accord de tous les conjoints », voilà qui peut être clair.

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