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Bonamoussadi : il s’est sacrifié pour laisser vivre sa petite amie

La pluie dérange énormément dans certaines localités du territoire. Plusieurs quartiers de Douala sont menacés en cas de pluie. C’est un véritable cauchemar pour les citoyens qui ont trop appelé à l’aide sans jamais être écoutés.

Une récente pluie a failli emporter une femme n’eut été l’intervention précieuse de son partenaire, comme le raconte la page Ambianceur : « Si l’amour était un homme, c’est qu’il serait ce galant jeune homme qui s’est sacrifié pendant l’inondation d’hier à Bonamoussadi Sable pour le bien de sa dulcinée ».

La source précise que « l’eau avait envahi partout au point où pour que les piétons circulent, il fallait soit qu’ils prennent le risque d’entrer dans l’eau, soit qu’ils attendent que l’eau tarisse avant de passer ».

D’une façon assez courageuse, l’homme dont il est question, « a pris le risque non seulement d’entrer dans l’eau mais aussi d’y entrer en portant sa dulcinée sur son dos jusqu’à l’autre côté de la route. Quelle galanterie ! ».

« Comme quoi, si vous cherchez dans quel pays se trouvent des hommes à la fois galants et attentionnés, faites un tour au Cameroun », ajoute le blogueur.

Inondations : la solution est toute trouvée au Cameroun

Des canaux de ruissellement pour limiter les inondations. À chaque pluie, les eaux de ruissellement inondaient de manière permanente la ville de Mora et détruisaient les récoltes. L’ampleur du phénomène était telle qu’on « avait une frange de la population qui chaque fois que le tonnerre grondait, priait pour que la pluie ne tombe pas », indique Chetima Hamidou, le maire de la commune.

Mais tout ceci n’est plus qu’un mauvais souvenir aujourd’hui. « À Mora, on peut circuler partout comme à Yaoundé », dit-il fier. En fait, 996 ml de canaux de ruissellement avec trois dalots autour du stade de football de cette ville du département du Mayo-Sava ont été réalisés par l’approche Himo. C’est que, « le véritable problème pour la ville de Mora c’est le drainage des eaux. Parce que quand elles descendent en cascade elles prennent toutes les directions. Et toutes nos rues sont devenus des nids. Il fallait donc canaliser ces eaux-là », explique ce dernier.

D’où le microprojet d’une valeur de 153 millions de francs CFA réalisé. Il avait entre autres pour objectifs de mobiliser 200 jeunes, les former et coacher sur leurs activités de réinsertion socioprofessionnelle ; de planter 100 arbres pour préserver l’environnement ; de faciliter l’épargne de 13 568 439 francs CFA pour soutenir les projets de réinsertion de ces 200 jeunes.

« Si le PNDP n’avait pas existé je ne sais pas ce que seraient devenues les communes de l’Extrême-Nord. Surtout celles qui ont subi de plein fouet les affres de la secte Boko Haram », ne tarit pas d’éloges Chetima Hamidou, à l’endroit de ce programme gouvernemental. Il explique qu’avec le déclenchement de l’insécurité en 2013, toutes les ressources des communes de cette partie du pays ont tari.

« On ne pouvait pas réaliser un projet de 5 000 francs CFA par an. Les seules ressources sur lesquelles on comptait c’étaient les CAC. Et nous avions des instructions que la priorité c’était de payer les salaires des personnels. Heureusement que le PNDP était là pour nous accompagner. Depuis 05 ans, nous avons donc bénéficié d’énormes appuis de la part du PNDP ».

Et ce dernier de lister l’équipement du bureau emploi jeune en matériel informatique ; la réalisation des forages, la construction et l’équipement d’environ cinq centres de santé, la réhabilitation des salles de classe, des routes rurales.

Source : L’œil du Sahel n°1812 du vendredi 23 juin 2023

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