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Exxonmobil: bénéfice trimestriel amputé de moitié, à 9 milliards


Le géant américain du pétrole et du gaz Exxonmobil a annoncé vendredi des résultats pour le troisième trimestre en baisse sur un an. La major a souffert de la baisse des cours des hydrocarbures et fait moins bien que ne l’attendaient les analystes.

Le groupe, qui profite de cette publication pour justifier ses deux récentes acquisitions, dont celle de Pioneer Natural Resources, qui le renforce dans le pétrole et le gaz de schiste, a dégagé un bénéfice net de 9,07 milliards de dollars (8,15 milliards de francs) contre 19,66 milliards un an plus tôt, un record.

Il a assuré dans un communiqué que cette transaction à 60 milliards de dollars allait permettre « d’augmenter la production dans le bassin permien aux États-Unis, de renforcer la sécurité énergétique et d’accélérer le chemin de Pioneer vers la neutralité carbone ».

Pioneer comptait y parvenir en 2050, Exxonmobil affirme que par leur rapprochement ce sera le cas dès 2035.

Le groupe a également annoncé en juillet le rachat de Denbury, société américaine spécialisée dans la captation de CO2 valorisée 4,9 milliards de dollars.

Les actionnaires de celle-ci doivent voter mardi, et la finalisation de l’opération est attendue pour début novembre, indique le communiqué.

Elle a vocation à renforcer sa branche Low Carbon Solutions en offrant à l’industrie de la côte du Golfe du Mexique une capacité de réduction de 100 millions de tonnes de CO2.

Le chiffre d’affaires d’Exxonmobil est tombé de 112 milliards de dollars au troisième trimestre 2022 –sous l’effet de l’envolée des prix de l’énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine– à 90,76 milliards sur la même période de l’exercice en cours. C’est trois milliards inférieur au consensus.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels -référence pour les marchés-, le bénéfice net ressort à 2,27 dollars soit dix cents de moins que le consensus.

Le groupe précise que son bénéfice a profité d’un record de production dans ses raffineries à travers le monde – 4,2 millions de barils par jour – , d’une remontée des cours du pétrole par rapport au deuxième trimestre de cette année et d’un meilleur environnement pour les marges de raffinage.

En revanche, il a pâti de marges plus faibles dans les activités chimiques, d’ »impacts défavorables » dans les produits dérivés et d’effets de calendrier « qui devraient s’estomper avec le temps ».

Darren Woods, patron du groupe, s’est montré satisfait de…

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