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Etoudi : Decouvrez les visages de ceux qui alimentent la guerre au NOSO autour de Paul Biya enfin révélés

• Il y a une guerre de clan terrible autour de Paul Biya

• Jeune Afrique dresse la liste de ceux qui soutiennent la guerre au NOSO

• Ngoh Ngoh est considéré comme le chef de file des radicaux

Plusieurs Organisations non gouvernementales avaient de tout temps alerté sur le risque d’une insurrection au Cameroun anglophone si un dialogue sincère, accompagné de mesures fortes de décrispation, n’était pas entamé.

Malheureusement, la crise en cours depuis plusieurs années déjà a franchi un cap récemment quand elle s’est accompagnée d’attaques aux engins explosifs dans les écoles et dans d’autres endroits. L’on a d’ailleurs assisté à la décapitation d’un soldat mis en scène par les séparatistes. Seulement, ce conflit aurait pu connaître un sort différent si tout le monde avait mis du sien à travers un dialogue sincère et structuré où les vrais protagonistes seront amenés à s’asseoir pour trouver des solutions, mais hélas, ce n’est pas le cas.
Il est tout aussi regrettable de constater que certaines personnalités politiques qui profitent dans tous les sens de ce conflit qui s’enlise. C’est un secret de Polichinelle. Dans l’entourage de Paul Biya, il y a ceux qui sont toujours dans cette optique. Jeune Afrique lève un coin de voile sur ces autorités.

« Autre adversaire du secrétaire général (Ngoh Ngoh, Ndlr), Maxime Léopold Eko Eko, le redouté directeur général de la recherche extérieure. Comme le chef du gouvernement, il a peu apprécié de voir ses (discrets) efforts de médiation auprès des sécessionnistes ambazoniens réduits à néant par Ngoh Ngoh et Atanga Nji. « La crise anglophone a provoqué une fracture entre les “modérés”, notamment Dion Ngute, et les “faucons”, autour de Ngoh Ngoh, analyse un autre diplomate à Yaoundé. C’est un fossé supplémentaire. », révèle le Magazine qui donne une idée claire sur les guerres internes qui se mènent à Etoudi à propos de ce conflit.

Pour rappel, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, régions anglophones du Cameroun, sont en proie, depuis plus de quatre ans, à un sanglant conflit entre des groupes armés qui réclament l’indépendance des deux régions sous le nom d’Ambazonie et les forces de défense camerounaises. Une partie de la minorité anglophone s’estime marginalisée au Cameroun, ancienne colonie française peuplée majoritairement de francophones. Les civils sont fréquemment pris à partie et victimes d’exactions des deux camps, selon des ONG internationales et l’ONU.

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