Cameroun

Ernest Obama, toujours en liberté malgré le mandat de dépôt du juge Gilbert Schilick


Ernest Obama, journaliste et porte-parole du président de la Fecafoot Samuel Eto’o, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire. Accusé de diffamation par la Fondation Ayah, il a été condamné par le Tribunal de Première instance de Yaoundé. Malgré un mandat de dépôt émis à son encontre, Obama continue de se balader librement et d’assumer ses fonctions au sein de la Fecafoot.

En janvier 2020, lors d’une émission sur la chaîne Vision 4, Ernest Obama avait publiquement accusé la Fondation Ayah de fournir des armes aux séparatistes anglophones. Mécontente de ces allégations, la Fondation Ayah avait alors décidé de porter plainte pour diffamation. Lors des procès procès, Obama n’a pas été en mesure de fournir les preuves nécessaires pour étayer ses accusations. En conséquence, le juge Gilbert Schilick l’a condamné le 3 août dernier.

Malgré cette condamnation, Ernest Obama continue d’exercer ses fonctions de porte-parole du président de la Fecafoot Samuel Eto’o. Actuellement à Garoua, où l’équipe nationale du Cameroun affronte le Burundi pour le match des qualifications de la CAN2023, il se balade librement sans que le mandat de dépôt émis contre lui ne soit exécuté.

Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer pourquoi Ernest Obama n’a pas encore été arrêté malgré le mandat de dépôt émis contre lui. Tout d’abord, il est possible que les autorités judiciaires n’aient pas encore eu l’occasion de mettre en œuvre ce mandat, en raison de contraintes logistiques ou de priorités plus urgentes. De plus, certains pourraient voir dans cette situation une preuve de l’influence et des connexions d’Obama, qui lui permettraient d’échapper à la justice.

La présence d’Ernest Obama au sein de la Fecafoot, malgré sa condamnation et le mandat de dépôt émis contre lui, pourrait avoir des conséquences néfastes pour l’image de l’organisation. En effet, cela soulève des questions sur l’intégrité et la crédibilité de la Fecafoot, qui semble tolérer la présence d’un individu condamné pour diffamation dans ses rangs.





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