Enquêtes de Biya: un journal dévoile comment RSF a eu accès aux aveux du col Danwe Justin
La sortie du représentant de Reporter Sans Frontière (RSF) en la personne de Arnaud FROGER, responsable de son Bureau d’Investigation entrera dans les annales de l’histoire des ACCUSATIONS LES PLUS GRAVISSIMES DU SIÈCLE. Venir sur un plateau de télévision très regardé pour accuser le ministre de la Justice d’un pays de commanditaire de l’assassinat d’un journaliste est « fort de café ».
Qui plus est Laurent Esso, homme réputé méthodique et très regardant sur son image. Le descriptif de la scène fait par le responsable de RSF fait froid au dos. A l’issue d’une séance de torture particulièrement atroce, Amougou Belinga aurait alors passé un coup de fil au au ministre de la justice et ce dernier aurait demandé « qu’on en finisse avec lui » pour dire comme au quartier. Fiction, montage grossier, scénario, il faut bien trouver un genre ou un style pour caser cette description.
A la réalité, cette accusation est à quelque chose près la même que celle portée par les pourfendeurs de Jean Pierre Amougou Belinga avec à leur tête J. Remy Ngono. Le responsable de RSF a donc repris » tout bêtement » la version du lanceur d’alerte. Sans précaution d’usage, sans se poser certaines questions : Comment a t-on fait pour savoir que le coup de fil fatidique de » Jean Pierre Amougou Belinga » était destiné à Laurent Esso? Comment à t’on fait pour savoir si c’est « Laurent Esso » qui a répondu ?
« Qui sera fou » pour commanditer l’assassinat d’un journaliste en impliquant plus d’une dizaine d’agents de la DGRE avec des risques de fuite de l’information ? Et question joker: Que vient chercher le ministre d’État Laurent Esso dans l’affaire ? Il n’est ni l’ordonnateur des lignes budgétaires objets des dénonciations de Martinez Zogo, ni bénéficiaire. Et l’on comprend aisément qu’il n’est que la victime collatérale des tirs de missiles des ennemis du PDG du groupe l’Anecdote. Une chose est sûre, l’affaire RSF a commencé.
