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Drame : une femme tuée après le match contre le Burundi

C’est une information qui nous est parvenue ces dernières heures. Pendant que des personnes jubilaient hier soir pour le score favorable pour le Cameroun, une femme se faisait agressée, complètement abandonnée à son sort.

La situation s’est produite à Yaoundé. « Tombée entre les mains de prédateurs nocturnes, une jeune femme a perdu la vie hier soir à Nkolfoulou. Les événements se sont déroulés tout juste après la fin du match. Ses assassins ont aussitôt pris la fuite une fois leur acte accompli. Les restes de la jeune femme ont été conduits à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé », écrit l’activiste Nzui Manto.

Paul Chouta confirme qu’elle « est actuellement aux urgences de l’hôpital général de Yaoundé. Son corps a été retrouvé ce matin dans une mare de sang. L’agression aurait eu lieu après le match de Lions indomptables ».

Cameroun : un jeune froidement assassiné pour des raisons obscures

Sa photo fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques heures. Le jeune Fernand Obeth a été poignardé à mort lors d’une bagarre à Mamfe, localité située dans la région du Sud-Ouest. Les causes de l’altercation ainsi que l’identité de son bourreau sont pour l’instant inconnus.

« La victime, Fernand Obeth a trouvé la mort lors d’une bagarre. Son adversaire dont l’identité n’est pas connue lui a asséné un coup de poignard avant de disparaître plus tard dans la nature », rapporte le lanceur d’alerte N’zui Manto.

La situation sécuritaire est particulièrement inquiétante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les populations prises en sandwich par les groupes armés séparatistes et les militaires camerounais ne savent plus à quel saint se vouer. Une personne handicapée résidant à Buea raconte l’enfer qu’elle vit.

Bonjour à l’équipe MMI, et merci d’être notre voix. Aidez-nous à envoyer ce message aux pouvoirs en place. Nous sommes en enfer dans cette crise. Nous avons soit peur des séparatistes (Amba boys), soit peur des militaires. Je ne sais pas s’ils veulent tous que nous quittions ce pays pour eux. Depuis l’incident survenu jeudi à Buea, je meurs progressivement parce que tous les membres de ma famille ont été arrêtés et emmenés à la légion de gendarmerie de Buea.

Je suis une personne handicapée qui ne peut pas faire les choses par elle-même. Je compte sur l’aide des membres de ma famille. Maintenant qu’ils ont été arrêtés, je n’ai plus personne pour m’aider à la maison. En ce moment, j’ai involontairement sali toute la maison avec des excréments et de l’urine. Je n’y peux rien car ce sont eux qui m’aident à aller aux toilettes.

J’étais dans leur bureau à Légion Buea, mais j’ai été renvoyé. Ils ne semblent pas avoir de pitié pour ce qui arrive à la population. S’ils les prennent comme « Amba », ils devraient être inculpés plutôt que de les garder comme des matières premières où ils sont utilisés pour prendre de grosses sommes d’argent. Cela signifie que s’ils arrêtent un « Amba », il peut être relâché après avoir payé pour sa libération. En quoi cela est-il professionnel, si je puis me permettre ? Vous êtes coupable si vous êtes reconnu coupable, car la loi est écrite par ceux qui la violent.

Je dois dire que les militaires incriminent la population en la poussant à se venger. Ce n’est pas bon pour nous. Maintenant, comment vais-je me soigner, surtout dans cette ville fantôme. Pour l’instant, je n’ai pas pris de bain profond depuis qu’on m’a fait passer par le kale-kale. Je peux mourir de dépression ou de faim. Si des amis me suivent après ce message, ne vous étonnez pas si vous n’avez plus de nouvelles de moi.

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