Le petit Émile toujours vivant ? Cette piste surprenante à laquelle continue de croire le directeur de la gendarmerie
Au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), famille, enquêteurs et habitants n’ont pas perdu espoir de retrouver Émile en vie. Pour rappel, le petit garçon âgé de deux ans et demi a disparu le 8 juillet dernier alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents.
Sur place, les 30 maisons ont toutes été soigneusement fouillées, tous les habitants interrogés et tous les véhicules inspectés. Au total, ce sont 97 hectares de champs, de bois et de terrains difficilement praticables qui ont déjà été passés au peigne fin.
Huit mois que le petit Émile a disparu
Il y a quelques semaines, trois habitants des alentours, dont un proche des grands-parents d’Émile, ont été entendus par la gendarmerie nationale dans le cadre de l’enquête. L’un d’eux, propriétaire d’un commerce très fréquenté en haute saison, a pu revenir sur ce qu’il a pu voir ou entendre le jour de la disparition de l’enfant. Aussi, il a confié à BFMTV : « Ma conviction depuis longtemps, c’est qu’il est encore là-haut. Les enquêteurs ? J’ai l’impression qu’ils ne savent pas grand-chose, sinon, je n’aurais pas été interrogé comme d’autres ces derniers jours. J’ai vraiment l’impression qu’ils sont au niveau 0 de l’enquête. »
Le commerçant a aussi précisé que les convictions des uns et des autres n’animent plus autant les conversations. L’homme a en effet avancé que « plus grand monde ne parle de cette histoire, si ce n’est quelques-uns. »
@cyrilhanouna_officiel Un habitant du Vernet se confie sur la disparition du petit Émile ! #tpmp #emile #disparition #disparu #grandsparents #corps #voyante #medium ♬ son original – Cyril Hanouna
Émile et Lina, deux affaires dans lesquelles les victimes pourraient toujours être vivantes
Ce mardi 12 mars, Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, a pu faire un point sur l’enquête au micro de RTL. À cette occasion, celui qui a également évoqué l’affaire Lina a signifié qu’il est « possible » que l’adolescente et le petit garçon soient « toujours vivants. »
« Il y a des moyens importants qui ont été mis en œuvre, toujours aujourd’hui. Les enquêteurs essaient de regarder toutes les pistes possibles », a-t-il affirmé. Nous apprenions ainsi début mars que les sections de recherche de Strasbourg et de Marseille partagent leurs méthodes de travail, mettent en commun des éléments techniques de l’enquête et ne s’interdisent pas des vérifications communes.
Disparition d’Émile : « Les enquêteurs travaillent sur toutes les hypothèses possibles »
Christian Rodriguez a ajouté que 20 enquêteurs à temps plein travaillaient « sur cette malheureuse affaire. » « Tous les gendarmes y contribuent, car le cas d’un enlèvement fait partie aussi des hypothèses de travail. Tout le monde reste vigilant sur ces sujets, policiers comme gendarmes », a-t-il indiqué.
« Les enquêteurs travaillent sur toutes les hypothèses possibles. Certaines [de ces hypothèses] sont plus ouvertes que d’autres », a-t-il déclaré. Les investigations en cours n’ont toutefois pas pu être évoquées par le patron des gendarmes qui a conclu : « C’est vrai qu’aujourd’hui, on n’imagine pas qu’une disparition puisse avoir lieu, mais dans certains territoires, il n’y a pas de caméras de vidéosurveillance, il n’y a qu’un relais téléphonique et pas plusieurs. »
