à la uneCameroun

Développement: le monde s’est remis du Covid, pas les pays pauvres


La communauté internationale diversifie les voies pour acheminer des aides vitales à la population de Gaza touchée par la famine et les bombardements. Le chef de la diplomatie européenne dénonce l’utilisation de la faim « comme arme de guerre ».

Tôt mercredi, des témoins ont fait état de bombardements israéliens contre le sud du territoire palestinien assiégé, qui ont coûté la vie à au moins 88 personnes selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste Hamas.

Sans trêve à l’horizon et alors que les aides par voie terrestre sous contrôle d’Israël n’entrent qu’au compte-gouttes à Gaza, plusieurs pays ainsi que l’Union européenne ont décidé des voies alternatives, par mer et air.

Un premier bateau chargé de 200 tonnes de vivres a quitté mardi le port chypriote de Larnaca pour Gaza, empruntant un couloir mis en place par l’UE et plusieurs pays. Ce bateau de l’ONG espagnole Open Arms qui évolue à très petite vitesse se trouvait mercredi à environ 260 km de Gaza, selon le site Vessel Finder.

Chypre, distante d’environ 370 km des côtes du territoire palestinien, a annoncé préparer un deuxième chargement, « bien plus grand ».

Outre l’ »Open Arms », quatre bateaux de l’armée américaine ont quitté mardi les Etats-Unis avec une centaine de soldats et l’équipement nécessaire à la construction d’une jetée et d’un quai à Gaza pour l’acheminement de l’aide d’humanitaire. Le voyage doit prendre 30 jours environ et l’installation sera prête « d’ici 60 jours », selon les autorités américaines.

Parachutages

Pour leur part, plusieurs pays arabes et occidentaux dont les Etats-Unis parachutent quotidiennement depuis une dizaine de jours des repas et des aides médicales sur la bande de Gaza surtout le nord où la situation est particulièrement désespérée.

Le Maroc a lui aussi envoyé 40 tonnes d’aides via l’aéroport de Tel-Aviv au point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza.

Mais les envois par mer ou les parachutages ne peuvent se substituer à la voie terrestre, martèle l’ONU.

« Quand nous étudions les voies alternatives pour apporter de l’aide, par la mer ou par les airs, nous devons nous rappeler que nous devons le faire parce que la voie terrestre habituelle est fermée », a dit Josep Borrell.

« Et le fait d’affamer la population est utilisé comme une arme de guerre », a-t-il déploré.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 27 personnes sont mortes de malnutrition…





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp