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Déshonneur : Voici ces pratiques des Camerounaises qui choquent les étrangers

Les touristes et les parents qui vivent dans la diaspora font leur retour au Cameroun pendant ces périodes de vacances. Ceux qui découvrent pour la première fois certaines réalités des pays n’arrivent pas à cacher leur étonnement.
Selon plusieurs jeunes étrangers rencontrés durant ces périodes de vacances à Yaoundé, les filles Camerounaises surprennent par leurs requêtes. Ils ne comprennent pas pourquoi il leur revient de payer le transport de leurs chéries lors des rencontres romantiques.

« Mon neveu est choqué. Il ne s’en remet pas. Il est en vacances au pays et a rencontré une go avec qui ça roulait bien. Cpdt, le gars ne comprend pas pourquoi c’est à lui de s’assurer de son transport quand il y a date. Je vais lui expliquer la vie, lorsque j’aurais fini de rire », commente un Camerounais sur Twitter.

Certaines filles vont plus loin en exigeant des rémunérations journalières ou hebdomadaires à leurs petits amis venus de l’occident. Ces pratiques choquent certains jeunes qui ont finalement l’impression de s’attacher les services de prostituées.

« Dès notre première rencontre, elle m’a demandé de lui payer un téléphone Iphone. Elle me réclame 300 euros par semaine », s’étonne un jeune camerounais résidant au Cameroun qui ne comprend pas les attitudes de ses sœurs.

‘Sugar Daddies’

Une descente sur le terrain, ce 10 juillet, a permis de constater que plusieurs femmes non mariées trouvent leurs comptes dans des relations intimes avec ces hommes riches et d’un âge avancé.

Les « Sugar Daddy », hommes d’un âge avancé en quête de jeunes filles pour des relations peu orthodoxes ont pour terrain de chasse les snacks, les boîtes de nuits, les grands milieux, les universités.

Des endroits que côtoie Rebecca en permanance pour trouver un « bon financeur », « papa gâteau », « le bon payeur », « le père yor », le « gros poisson », « le porteur », « le boss », « le bôbôh » ou encore le « donnateur »… Cette jeune fille de 22 ans et étudiante à l’Université de Yaoundé 1 a fait de ce type de relation, un moyen d’arrondir ses fins de mois.

« Je suis une fille de Nsam et pour avoir mes bon financeurs, je vais souvent dans les grands restaurants aux heures de pause à 12h plus précisément. Parfois au Boukarou derrière le Djeuka Palace parce que c’est là ou moi j’ai la facilité de rencontrer les hommes d’affaires», a expliqué la jeune fille qui par expérience a adopté une stratégie d’approche dont elle seule maîtrise les secrets.

En effet, tout se trouve dans la subtilité nous confie-t-elle. « Ma catégorie ce sont les hommes responsables et je m’habille de manière responsable, j’investis mon argent et mon temps car là-bas le buffet coûte 6000 fr, ma manière de manger change dèsque je constate que quelqu’un s’interresse à moi, je commence à faire des yeux doux et puis s’il est seul il me passe son numéro ». Et c’est le début d’une aventure que l’on pourrait qualifier de donner et du recevoir.

Ces hommes âgés entre 40 ans et 65 ans, parfois même plus, ayant une situation de vie confortable, (des comptes en banques bien fournis) préfèrent des naïves pour certains âgées entre 16 ans et 25ans. Selon ces jeunes filles, les réelles motivations de ces pères de famille et dans la plupart des cas mariés sont d’abord sexuelles.

Ces « petites » comme ils aiment les appeler sont une occasion de satisfaire des fantasmes les plus pervers. Les plus mélancoliques recherchent juste une bonne compagnie, et d’autres c’est une question d’honneur, envie de prouver leur masculinité. Certains sugar daddy utilisent des jeunes pour assouvir leurs besoins sataniques (crimes rituels, voler les chances). C’est le cas des étudiantes selon certaines sources.

En échange, ils offrent des cadeaux coûteux tels que : des voitures, une vie de luxe, des bijoux hors de prix, de l’argent pour faire du shopping, des appartements, des voyages en avion première classe… D’autres jeunes filles acceptent les propositions de ces hommes pour pouvoir atteindre leurs objectifs, rehausser le blason de leurs familles démunies.

C’est le cas de Ruffine qui s’est faite entretenir par un homme plus âgé qui lui a payé les études et trouvé un emploi. Fort de ce succès miroité par les jeunes filles entretenant des relations avec des hommes ayant l’âge de leurs parents, il faut dire que de plus en plus de jeunes garçons s’y mettent. Ils recherchent des femmes âgées qu’ils appellent « Sugar Mommy ».

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