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Des images montrent un navire d’assaut amphibie chinois au milieu d’épaisses fumées noires


Affichant un déplacement de 25’000 tonnes pour une longueur de 210 mètres, pouvant embarquer jusqu’à 4 hélicoptères et 800 soldats d’infanterie de marine, le CNS « Longhu Shan » [n°980], lancé en 2017, est l’un des six navires d’assaut amphibie de type 071 actuellement mis en oeuvre par la composante navale de l’Armée populaire de libération [APL].

Or, depuis quelques heures, prises depuis la côte, des images montrant le « Longhu Shan » entouré par d’épaisses fumées noires ont d’abord été publiées par la plateforme chinoise de « micro-blogging » Weibo, avant d’être plus largement diffusées via la plupart des réseaux sociaux, comme X/Twitter. Et il n’en fallait pas plus pour alimenter les rumeurs…

Selon ces images, dont on ignore quand et où elles ont été filmées, on voit des fumées noires se dégager de la proue, de la passerelle et de la plateforme aéronautique du navire. Et il est tentant de penser qu’un incendie s’est déclaré à bord…

Ce qui ne serait pas inédit : en 2020, un porte-hélicoptère de l’APL de type 075 [et donc de conception plus récente] avait été victime d’un tel incident, alors qu’il était à quai, à Shangaï. À l’époque, le Global Times, journal proche du Parti communiste chinois [PCC] avait minimisé l’importance du sinistre. « À en juger par l’épaisseur de la fumée et comme aucune flamme n’a été vue, le feu a dû être éteint très rapidement », avait-il fait valoir.

S’agissant du « Longhu Shan », aucune flamme n’est visible sur la vidéo partagées sur les réseaux sociaux. À noter aussi qu’on ne voit pas non plus de navires de sauvetage à ses côtés… D’où l’hypothèse qu’il pourrait s’agir d’un exercice planifié consistant à émettre un écran de fumée afin de masquer la position exacte du navire.

Seulement, l’intérêt d’une telle manoeuvre reste à démontrer dans la mesure où elle tend à produire l’inverse de l’effet recherché. En outre, lors d’une opération amphibie, ce n’est pas le navire qu’il faut masquer… mais les troupes qui débarquent.

Quoi qu’il en soit, faute d’élément supplémentaire, on ne peut que faire des hypothèses… Cependant, comme le souligne l’hebdomadaire Time, le « fait que les copies de la vidéo soient encore visibles pour les utilisateurs de Weibo suggère que l’incident pourrait ne pas être aussi sensible aux yeux des autorités chinoises, qui censurent régulièrement les contenus défavorables en ligne ».





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