déi Lénk joue la carte jeunes
La tête de liste Ana Correia da Veiga sera encadrée de cinq candidats qui sont issus de la Jonk Lénk, l’aile jeunes du parti de gauche. La liste pour les élections du 9 juin présente une moyenne d’âge de 30 ans et demi à peine.
Réuni en congrès hier, le parti déi Lénk a lancé sa campagne pour les élections européennes du 9 juin. L’enthousiasme et l’optimisme en prévision de ce scrutin ne sont pas inconditionnels. Nonobstant, la formation de gauche compte contribuer à faire barrage aux formations d’extrême droite, dont une percée est fortement redoutée à l’échelle de l’UE.
Le manifeste du parti pour ces élections compte 13 points. Il sera porté par une liste de candidats assez inédite et résolument jeune. Derrière la tête de liste Ana Correia da Veiga (41 ans) – conseillère communale à Luxembourg, appelée à relayer David Wagner à mi-mandat à la Chambre des députés – une équipe de cinq jeunes, tous membres de la Jonk Lénk, va tenter de décrocher un maximum de suffrages lors du scrutin.
Tous les cinq se sont déjà présentés aux élections législatives du 8 octobre, en tête Anastasia Iampolskaia (26 ans), qui s’était classée en 6e position (sur 21) sur la liste de déi Lénk au Centre. Ses collègues candidats avaient figuré sur la liste Sud. Alija Suljic (28 ans) était arrivée en 12e position sur 23, suivie de Tania Mousel (34 ans, 17e), André Marques (28 ans, 22e) et Ben Muller (26 ans, 23e).
Le programme-cadre de déi Lénk pour les élections européennes plaide pour le maintien d’un système de santé public, un ancrage légal plus costaud du droit d’asile et des investissements massifs dans la transition énergétique.
