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Scandale : la pression monte sur le gouvernement de Biya, Atanga Nji et Emmanuel Sadi interpellés

Le directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Bokar Abdourhahim, a récemment suscité des discussions en déclarant publiquement que les postes les plus importants au sein de l’Assemblée sont attribués en grande majorité à des ressortissants de l’Extrême-Nord, au détriment des individus provenant d’autres régions du pays. Ces déclarations faites à Tokombéré ont soulevé des interrogations et des préoccupations, notamment de la part de Mamadou Mota, vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

Mota se demande si les ministres de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, et de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, sont conscients de ces affirmations. Il souligne que les communiqués émanant de ces ministères semblent être orientés en faveur d’un groupe spécifique de Camerounais, ce qui, selon lui, est préjudiciable. Il pointe du doigt un possible favoritisme tribal qui pourrait compromettre les valeurs républicaines.

Une vidéo virale montre le directeur de Cabinet de l’Assemblée nationale, Bokar Abdourhahim, affirmant que de nombreux postes clés au sein de l’institution ont été transférés de responsables d’autres régions au profit de ressortissants de l’Extrême-Nord.

Cette situation suscite des interrogations quant à la transparence et à l’équité dans la répartition des postes au sein de l’Assemblée nationale. Les déclarations de Bokar Abdourhahim ont mis en lumière les questions liées à l’ethnicité et à la répartition géographique dans la nomination des responsables, soulevant ainsi des préoccupations quant à l’unité et à l’intégrité du pays.

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