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Dans cette boulangerie, le pain au chocolat est vendu à 50 centimes, voici son secret !


Face à la montée inexorable de l’inflation, les artisans boulangers-pâtissiers se sont vus dans l’obligation d’ajuster les tarifs de leurs produits pour tenir compte des coûts croissants. Ces derniers mois, cette adaptation tarifaire est devenue une nécessité pour maintenir la qualité de leurs créations et assurer leur survie dans un environnement économique de plus en plus exigeant.

À titre d’exemple, Frédéric Ville, boulanger de Fontaine, niché au cœur de l’Isère, a dû augmenter le prix de ses viennoiseries. Les amateurs de croissants et de pains au chocolat devaient alors débourser dix centimes de plus pour les savourer. La motivation derrière cette décision s’est révélée inévitable pour l’artisan. « L’année dernière, nos factures s’élevaient à 1700 euros la semaine. Aujourd’hui, on en a pour 1000 euros de plus. », a expliqué l’homme en octobre 2022 devant les équipes de France 3.

Le secteur de la boulangerie doit aussi faire face à l’inflation

Malgré ces défis financiers, le boulanger de Fontaine reste catégorique dans sa quête de qualité et d’authenticité. « Nous, on veut garder le ‘fait maison‘ et continuer à travailler pur beurre », a soutenu le boulanger. Avant d’ajouter : « On pourrait être tenté de diminuer nos coûts de revient, mais on ne veut pas utiliser de la margarine ou des matières grasses hydrogénées. » La situation a également conduit d’autres enseignes à faire preuve de créativité pour maintenir des tarifs peu élevés.

Une boulangerie parisienne, résolument engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, propose une offre aussi gourmande qu’éco-responsable. Son nom ? « Demain ». Son concept entend donner une nouvelle vie aux pains au levain et aux viennoiseries de la veille, les sauvant ainsi d’une fin précipitée dans la poubelle. Ces délices sont mis en vente à moitié prix, offrant ainsi une opportunité incroyable aux amateurs de qualité à un coût raisonnable.

Un pain au chocolat à 50 centimes

« Tous les produits ici sont de la veille. On a des pains au chocolat de la veille qu’on propose à 0,50 centime », a expliqué Martin Herbelin, l’un des fondateurs, à un client de passage dans sa boutique. Avec son associé Adrien de Dumast, les deux hommes récupèrent les invendus de seize boulangeries locales pour les proposer à la vente le lendemain à un prix réduit de moitié. C’est ainsi qu’au mois de juin dernier, ils ont donné vie à « Demain », situé au 133 Rue Saint-Maur, dans le XIᵉ arrondissement de Paris.

« On a des arrivages qui changent tous les jours, donc c’est la surprise le matin lorsque l’on trie les invendus collectés la nuit dans nos boulangeries partenaires », a expliqué le cofondateur au Parisien. « On travaille qu’avec des boulangeries qui font du pain au levain et des produits artisanaux, car le levain permet une meilleure conservation », a-t-il précisé.

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La lutte contre le gaspillage alimentaire

Parmi les produits proposés ? Des tartes à la pomme affichées à 6 euros au lieu de 18 euros et du pain à 6 euros le kilo au lieu de 14 euros. Un concept qui a séduit nombre de clients : « C’est bien pour le porte-monnaie et en plus c’est bien de ne pas jeter », s’est réjouie Anna qui est repartie avec deux pains pour cinq euros.

Les boulangeries contribuent largement au gaspillage alimentaire. Bien que le pain soit un aliment central dans la vie quotidienne de millions de Français, il subit également un gaspillage considérable. En effet, selon une étude publiée en 2016 par l’Ademe, sur les 10 millions de tonnes de nourriture jetées annuellement, le pain représente une part significative, s’élevant à 13 % des pertes totales.





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