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COP28 : le chef de l’ONU appelle les pays développés à pleinement honorer leurs engagements climatiques


Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a exhorté lundi les pays développés à pleinement honorer leurs engagements relatifs à la lutte contre le changement climatique.

« Nous avons besoin que tous les engagements pris par les pays développés sur les financements et l’adaptation soient honorés, dans leur intégralité et de manière transparente », a-t-il déclaré lors de la 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28).

« De nombreux pays en développement croulent sous le poids des dettes, ils n’ont aucune marge fiscale et se débattent dans un chaos climatique », a souligné M. Guterres.

Des délégués du monde entier se sont réunis à Dubaï, aux Emirats arabes unis, pour la COP28 qui se déroule du 30 novembre au 12 décembre.

« Nous sommes dans une course contre la montre », a averti M. Guterres, qui a appelé à agir pour faire face aux changements climatiques.

Le chef de l’ONU a également appelé à une coopération multilatérale pour répondre à ce défi commun auquel l’humanité est confrontée.

« Dans notre monde fracturé et divisé, la COP28 peut montrer que le multilatéralisme demeure notre meilleur espoir de relever les défis mondiaux », a-t-il poursuivi.

Au sujet des actions climatiques, M. Guterres a indiqué que des responsabilités partagées mais différenciées devaient être prises en compte, ainsi que les capacités et les circonstances nationales des différents pays.

Concernant la transition vers un avenir plus respectueux de l’environnement, le secrétaire général de l’ONU a affirmé que « les gouvernements doivent aussi garantir un soutien, une formation et une protection sociale à ceux qui pourraient être touchés de façon négative ».

« Nous avons besoin d’une hausse des capitaux et d’une réforme du modèle commercial des banques de développement multilatérales afin de considérablement augmenter l’aide directe, et nous devons mobiliser bien plus de fonds privés à des tarifs raisonnables pour soutenir les efforts des pays en développement en matière d’action climatique », a-t-il ajouté.

« Les gouvernements doivent quitter Dubaï avec une bonne compréhension de ce qu’il est nécessaire de faire entre aujourd’hui et (la COP30 au) Brésil », a conclu M. Guterres.

Xinhua





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