cette piste flairée par les chiens serait la plus fiable selon les enquêteurs, “Cette trace était…”

Depuis la disparition du petit Emile, 2 ans et demi, le 8 juillet 2023, dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), les enquêteurs se relaient sans relâche pour retrouver le petit garçon. Près de 8 mois après sa disparition, les gendarmes de la section de recherches de Marseille semblent sûrs d’une chose, les chiens de l’équipe cynophile ne se sont pas trompés en marquant cette piste. 

En janvier dernier, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a assuré que l’enquête sur la disparition du petit Emile “ne piétinait pas” et que le “dossier est vivant”. Toutefois, face à l’incompréhension suscitée par le manque d’indices et les mois qui passent, le procureur a évoqué l’état des investigations : “Nous sommes dans le temps long des analyses techniques”. 

Disparition d’Emile dans les Alpes-de-Haute-Provence : cette piste flairée par les chiens ne peut être que fiable d’après les gendarmes

Depuis la disparition du jeune Emile, aucune piste n’est écartée. Si certaines théories ont un temps été envisagées en priorité, comme celle de l’accident camouflé ou celle de l’enlèvement du petit garçon, huit mois après le drame, toutes les hypothèses sont de nouveau sur la table. Toutefois, une des pistes découvertes par les enquêteurs apparaît comme étant l’une des plus fiables. En effet, celle-ci a été marquée par les chiens de l’équipe cynophile.

Après la disparition d’Emile, la brigade cynophile a été chargée de ratisser le Haut-Vernet, dans l’espoir de trouver des indices. Les chiens se sont rapidement mis à marquer le lavoir du village. Cependant, la piste s’arrête là. Le passage de nombreuses personnes entre le moment du drame et l’arrivée des gendarmes peut expliquer la perte olfactive des chiens. Toutefois, un militaire en est persuadé, les chiens n’ont pas pu se tromper en marquant cet endroit. 

crédit photo : BFMTV Une vue aérienne de la maison des grands-parents maternels du petit Emile, dans le Haut-Vernet.

Emile, 2 ans et demi : ce problème rencontré par les enquêteurs en suivant la piste marquée par l’équipe cynophile

À l’antenne de BFM, le général François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, a expliqué pourquoi cette piste est l’un des plus fiables de l’affaire. “Les chiens sont extraordinaires. La seule difficulté avec les chiens, c’est qu’ils ne donnent pas la datation de la piste. Ils reniflent jusqu’au lavoir, mais est-ce que cette trace était datée du jour de la disparition, de la veille ou de l’avant-veille ?”. 

Selon le militaire, Emile est bien passé par le lavoir du Haut-Vernet. En revanche, il est impossible de dater son passage. “La difficulté provient de la temporalité par rapport à un flair de chien qui est extraordinaire, mais qui ne peut pas dire exactement de quand l’odeur date”, détaille-t-il. Une piste fiable donc, mais qui ne peut être validée entièrement par les enquêteurs, faute de preuves ou d’autres indices. 

Disparition du petit Emile : cet homme bien connu des habitants du Vernet interrogé par les enquêteurs

Récemment, les enquêteurs ont repris les interrogatoires. Un commerçant bien connu des habitants du Vernet et des saisonniers a été entendu pendant “quatre heures” par les gendarmes. “Mon nom a été cité dans une déposition alors les gendarmes voulaient savoir pourquoi mon nom ressortait”, a-t-il expliqué à BFMDICI et d’ajouter : “Cela s’est très bien passé”.