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Cette carence quasi inévitable en hiver augmente le risque de démence précoce, selon les chercheurs


Vous avez du mal à sortir du lit le matin. Vous ressentez un manque d’entrain et d’énergie avec des journées pluvieuses, froides et moins ensoleillées. Pas de doute, l’été n’est plus qu’un lointain souvenir, et on est déjà dans le dur de l’hiver. Attention toutefois à prendre soin de vous, en effet, les carences associées à cette période pourraient bien avoir des conséquences très graves à long terme sur votre santé mentale.

La maladie d’Alzheimer et les démences qui s’en rapprochent affectent plus de 55 millions dans le monde et au moins 850 000 en France. Cette expérience est particulièrement difficile à vivre pour les proches qui par manque de prise en charge médicale et par manque de moyens sont bien souvent laissés seuls avec leur proche malade. Quant au coût financier des soins, il est colossal. L’OMS estime que la démence aurait coûté 1 230 milliards d’euros à l’économie mondiale en 2019.

Les symptômes de la démence

Le risque de développer des problèmes liés à la mémoire augmente avec l’âge, et les premiers signes peuvent se manifester de manière variée. La confusion devient une constante, les tâches quotidiennes posent problème, l’élocution devient difficile, les mots ne viennent pas facilement, telles sont les conséquences les plus visibles des cas de démence. Chez certaines personnes, des changements de personnalité peuvent accompagner les problèmes de mémoire, se manifestant par des symptômes tels que nervosité, anxiété, agressivité, tristesse ou colère.

Une étude britannique a mis en avant de multiples facteurs conduisant à la démence comme l’hypotension orthostatique, le diabète, le faible taux de protéine C réactive, les accidents vasculaires cérébraux précoces. Mais le déclin cognitif chez les personnes âgées aurait pour cause principale une carence quasiment inévitable en hiver et qui nous affecte toutes et tous.

Une carence en vitamine D

Les chercheurs étudient depuis des années les cas de démence afin d’en établir les causes. Une récente étude menée par des scientifiques britanniques et publiée ce mardi 26 décembre dans la revue Jama Neurology et dont BFMTV a rapporté les résultats amène un éclairage nouveau sur ces maladies. Ils ont analysé les dossiers médicaux de 350.000 personnes de moins de 65 ans et un critère en particulier est ressorti.

Si une alimentation saine, et le fait de faire de l’exercice régulièrement jouent évidemment un rôle préventif dans l’apparition des démences, les scientifiques ont mis en avant l’importance de la vitamine D. Une carence en vitamine D entraîne en effet, un risque multiplié par deux de développer une forme de démence, ou par trois de développer la maladie d’Alzheimer.

« Le rôle de la vitamine D dans la neurodégénérescence est complexe et n’a pas été entièrement élucidé à ce jour. Cette étude représente la première étape dans la compréhension du rôle de la vitamine D dans le cerveau humain », ont expliqué à Sciences et Avenir Kyla Shea et Sarah Booth, chercheuses à l’université Tufts. Il faut donc au maximum éviter le manque de vitamine D.

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Comment combler les carences en vitamine D ?

La principale source naturelle de vitamine D est l’exposition au soleil. Mais en hiver, entre la météo défavorable et les journées raccourcies, il est particulièrement difficile de faire le plein. C’est pourquoi une alimentation riche en vitamine D devient primordiale. Les poissons gras tels que la truite, le saumon, mais aussi le jaune d’œuf sont les types de protéines qui vous aideront à lutter contre les carences. Le chocolat noir est aussi une bonne source de vitamine. Alors cet hiver, ne culpabilisez pas si vous prenez un carré ou deux devant la télévision le soir.





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