Ces 3 thés pourraient inactiver le Covid selon des scientifiques
Une nouvelle recherche de l’Université de Géorgie suggère qu’une simple tasse de thé peut aider à lutter contre la maladie respiratoire COVID-19.
Les bienfaits du thé sur le virus
Le thé est réputé pour ses nombreux bienfaits sur la santé, notamment de par ses vertus antioxydantes. Au Centre pour la sécurité alimentaire de l’Université de Géorgie, la virologue Malak Esseili et ses équipes ont voulu savoir si cet aliment avait également un effet sur le Covid-19.
Publiées dans la revue Food and Environmental Virology, leurs découvertes démontrent que certains thés inactivent le SARS-CoV-2 (nom scientifique) dans la salive, parfois même à 99,9%. Une donnée importante quand on sait que le virus infecte et se réplique dans la cavité buccale, en passant par l’oropharynx avant d’atteindre les poumons. « L’inactivation du SRAS-CoV-2 dans la bouche et la gorge est importante car cela réduit potentiellement l’introduction du virus dans le système respiratoire inférieur« , déclare le Dr Malak Esseili.
Les thés à privilégier
Pour cette étude, 24 types de thés disponibles dans le commerce ont été étudiés. Parmi ceux qui aident à la santé respiratoire et réduisent considérablement le virus dans la salive, figurent la tisane aux framboises, les infusions menthe eucalyptus, le thé à la menthe, le thé vert et le thé noir. Ce dernier montrant une plus grande efficacité que les autres.
Le thé efficace mais pas suffisant
Toutefois, la scientifique Malak Esseili tient à préciser que le thé ne remplace pas les soins médicaux, bien que les résultats soient prometteurs. « À ce stade, nous ne suggérons pas le thé comme intervention autonome contre le SRAS-CoV-2, car le virus se réplique également dans le nez et peut avoir déjà atteint les poumons au moment où une personne est testée positive« , souligne l’experte. « Mais le thé peut constituer un niveau d’intervention supplémentaire que les patients et leurs familles peuvent facilement adopter de manière routinière« , ajoute-t-elle.
Source : Université de Géorgie
