Ce trait de caractère peut vous permettre de vivre plus lo…
C’est prouvé, la générosité et l’altruisme sont bons pour la santé ! Tous nos actes de gentillesse auraient même pour effet de rallonger notre espérance de vie. Zoom sur les bonnes raisons d’être gentil, à l’occasion de la Journée mondiale de la gentillesse, ce 3 novembre.
On nous le répète depuis notre enfance : être gentil, c’est bien et être méchant, c’est mal ! Mais au-delà des considérations morales (et simplistes, avouons-le!), faire preuve de gentillesse au quotidien, c’est aussi, et surtout, bon pour la santé. Une bonne nouvelle, en cette Journée mondiale de la gentillesse, le 3 novembre.
Ainsi, d’après la sociologue Christine Carter, les personnes âgées de 55 ans et plus qui font du bénévolat pour deux associations (ou plus) auraient un risque moins élevé de 44 % environ de mourir précocement. Ce qui place la gentillesse au même niveau que le sport sur l’échelle des bonnes habitudes qui font vivre plus longtemps…
La gentillesse : un rempart contre la douleur
Aider ses voisins et ses amis, s’abstenir de propager la haine sur les réseaux sociaux, se montrer compatissant avec ses proches, participer à des événements caritatifs, souhaiter le bonheur d’autrui ou encore enseigner la bienveillance à ses enfants… Tous ces actes de gentillesse désintéressés sont bénéfiques pour la santé, tant physique que psychique.
Voici 4 autres bonnes raisons d’être plus gentil, compilées par la très sérieuse université Dartmouth College (aux États-Unis) :
- Pour réduire le risque de dépression. Selon une étude de la Case Western Reserve University School of Medicine (aux États-Unis), les actes de gentillesse désintéressés réduiraient le risque à long terme de développer une dépression au cours de sa vie. La raison ? Agir gentiment stimule la production de sérotonine, un neurotransmetteur anti-déprime. D’ailleurs, les médicaments antidépresseurs (et surtout les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ou IRS) agissent en augmentant le taux de sérotonine en circulation dans le cerveau.
- Pour réduire la douleur. C’est prouvé : faire régulièrement preuve de gentillesse entraîne une production plus importante d’endorphines, les fameuses « hormones du bonheur ». Ce qui se traduit concrètement par moins de douleurs chroniques au quotidien – les endorphines étant en effet des antalgiques naturels.
- Pour protéger son cœur. Les actes de gentillesse désintéressés (même lorsqu’ils sont petits !) contribuent à réguler la pression artérielle. À l’origine de ce phénomène, il y a la libération d’une hormone (l’ocytocine) qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins grâce à plusieurs réactions chimiques. En clair : la gentillesse constitue un rempart contre les maladies cardiovasculaires et surtout contre l’hypertension artérielle…
- Pour être plus heureux. La gentillesse réduit le stress (une étude américaine a montré que les gens qui sont naturellement altruistes ont un taux de cortisol – l’hormone du stress – inférieur de 23 % par rapport au reste de la population), chasse la fatigue et améliore l’énergie (selon la sociologue Christine Carter) et réduit l’anxiété (au bout de seulement 6 semaines, selon une étude de la University of British Columbia, aux États-Unis).