ce reportage “incroyable” sur le fondateur d’un site de faux arrêts maladie sidère les internautes, “Je rêve !”
16,5 millions d’euros. Ce chiffre à donner le vertige correspond au montant que les fraudeurs détournent chaque jour en France dans les caisses de la Sécurité sociale. Ce dimanche 19 novembre, les journalistes de Capital sur M6 ont proposé un reportage sur le fondateur d’un site de faux arrêts maladie qui gagne chaque jour une vraie fortune.
Les équipes de Julien Courbet se sont penchées sur les fraudes à la Sécu. Dans une enquête intitulée “Fraude, vol, argent non déclaré : la chasse aux abus est ouverte”, des montants vertigineux sont évoqués. Ainsi, chaque année, la Sécurité sociale perd entre 6 et 8 milliards d’euros à cause des fraudeurs, qu’ils soient des particuliers, des professionnels ou encore une bande organisée.
Capital : combien coûte la fraude à la Sécurité sociale ?
À l’aide d’un faux compte, nos confrères se sont fait passer pour des fraudeurs. Ils ont ainsi réussi, via l’achat d’un faux compte acheté sur internet, à obtenir 2.400 euros de RSA. Des fraudes d’une efficacité redoutable. Face à cette situation, l’Assurance maladie s’est dotée d’une cellule anti-fraude. Quant aux journalistes, après une enquête étendue sur 6 mois, ils ont réussi à identifier l’un des chefs de la fraude sur internet et l’ont rencontré, à visage découvert.
“Moi, je souhaite simplement proposer aux salariés un moyen d’obtenir un arrêt maladie en ligne”, explique Can Ansay aux caméras. L’homme et sa femme vivent depuis plusieurs années une vie paisible à Monaco sur la Côte d’Azur, sans jamais avoir été ennuyé par la police ou la justice française. En effet, l’homme d’affaires, peu scrupuleux, joue avec les limites du droit français avec plusieurs noms de domaine et des serveurs installés au Pakistan.
Capital sur M6 : le témoignage choc du fondateur d’un site de faux arrêts maladie
Les impôts ne préoccupent pas non plus l’homme, notamment en choisissant d’ouvrir ses comptes en banque à Chypre, un paradis fiscal. “Nous sommes là-bas pour des raisons fiscales, il n’y pas d’impôt sur le revenu et les sociétés paient seulement 2,5 % de taxes : c’est le taux le plus bas de toute l’Union européenne”, confie-t-il. Son business juteux propose lui rapporte donc une fortune.
Le fraudeur affirme même face caméra commercialiser 1.000 arrêts de travail chaque mois. Vendu 19 euros à celles et ceux qui veulent frauder l’Assurance maladie, Can Ansay toucherait ainsi 19.000 euros mensuels. Des confidences et le témoignage détaché du fondateur du site de vente de faux arrêts maladie ont provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux.
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Les internautes sidérés par le business aux faux arrêts maladie
Sur X, l’ancien Twitter, les internautes n’ont pas hésité à faire part de leur agacement face au comportement de cet arnaqueur de haute voltige. “Le mec nous couill*nne, il vit sa best life et nous ici la sécurité sociale nous ponctionne de l’argent à chaque remboursement”, “Ah mais je suis sans voix devant cet escroc qui assume face caméra arnaquer la France”, peut-on lire, mais aussi : “Non mais je rêve!!! On attend quoi pour l’arrêter ce mec????”.
Le mec se pavane à la téloche avec ces faux arrêts maladies, avec de faux rops, hop Interpol, qu’est-ce qu’ils foutent nos dirigeants encore 😂. #Capital
— CG (@frrlm) November 19, 2023
Non mais je rêve!!! On attends quoi pour l’arrêter ce mec???? #Capital pic.twitter.com/ntdqpdR2Jg
— Man53 Dupuis (@Man53D) November 19, 2023
Lors de ce numéro spécial de Capital, diffusé sur M6, les fraudes, mais aussi les vols à l’étalage ou encore l’argent non déclaré sont mis en lumière. Ainsi, que les milliards d’euros qu’ils coûtent à l’État français. Des fraudes qui n’ont pas manqué de faire réagir les internautes et que la France tente déjà d’endiguer.
