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Ce qu’il ne faut absolument pas faire quand on souffre de cystites à répétition



Selon des estimations du JAMA Internal Medicine, une femme sur deux fera une infection urinaire au cours de sa vie. Et pour nombre d’entre elles, cette inflammation de la vessie peut devenir récurrente et affecter la vie quotidienne. Car une fois la première cystite développée, 27 % des femmes en auront une autre dans les 6 mois sui suivent et 44 % en auront une autre dans l’année.

Pour éviter la récidive des cystites, il faut évidemment avoir le réflexe de boire beaucoup plus d’eau. Et plus exactement de boire au moins 1,5 l d’eau par jour. Car si boire d’avantage a toujours été conseillé pour drainer un maximum pendant les infections urinaires, les scientifiques ont maintenant la preuve que rester hydraté permet d’éviter les récidives.

Ce que l’urologue déconseille en cas de cystite à répétition

L’un des conseils que donne le Pr Franck Bruyère, chirurgien urologue, aux femmes sujettes aux cystites, est d’éviter de consommer les substances irritantes. « L’alcool, le café et les épices piquantes (poivre, piment) peuvent irriter les parois de la vessie et favoriser l’inflammation ». Il déconseille également de :

Consommer trop de sucre. L’excès de produits sucrés (sodas, jus de fruits, confiseries, gâteaux… ) acidifie l’organisme, favorise l’inflammation et déséquilibre le microbiote (trop de mauvaises bactéries et pas assez de bonnes). « Une alimentation trop sucrée fait le lit de nombreuses maladies, dont la cystite. Il est donc important d’apprendre à manger moins sucré et à s’offrir des douceurs occasionnellement, pas tous les jours ».

Consommer des aliments ultra transformée. Ces aliments (nuggets, plats préparés, céréales soufflées, pain de mie et bien d’autres qu’on vous apprend, ici, à repérer) sont pauvres en bons nutriments (fibres, antioxydants, minéraux… ) et riches en mauvais éléments (graisses saturées, additifs, sel… ). Ils ont un impact négatif sur la flore et l’équilibre microbiens. Leur consommation doit donc rester occasionnelle.

Notre expert : Pr Franck Bruyère,  chirurgien urologue au CHU de Tours, responsable du comité d’infectiologie de l’Association française d’urologie (AFU)



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