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Plus d’un millier de personnes présentées comme des opposants ont été arrêtées depuis le début de l’année en Turquie, selon les avocats du mouvement Gülen. Après une décision de justice récente, ils sont venus à l’ONU à Genève pour mettre la pression sur Ankara.

Le mouvement a été rendu responsable par le président Recep Tayyip Erdogan de la tentative de coup d’Etat en 2016 en Turquie. Des dizaines de milliers de personnes avaient été arrêtées alors et plus de 150’000 magistrats avaient été remplacés. Au total, 15’000 seraient actuellement détenues, accusées d’être proches du mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, en exil aux Etats-Unis.

Autrefois allié et désormais pire ennemi de M. Erdogan, ce groupe est considéré comme terroriste par le gouvernement turc. Et par les pays musulmans plus largement. « C’est le bon moment pour que des organes onusiens et tous les acteurs impliqués de mettre la pression sur la Turquie », a affirmé mercredi à Keystone-ATS l’avocat Coşkun Yorulmaz, qui a fui à Londres en 2016 avant une possible arrestation.

Condamnation à Strasbourg

Avec son confrère Nurullah Albayrak, qui défend Fethullah Gülen et qui a été mis sur une liste turque des personnes à cibler, il a rencontré depuis lundi plusieurs experts indépendants de l’ONU. Et des représentants d’Etats membres, mais pas de la Suisse.

En juin dernier, la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme avait condamné la Turquie pour la durée « excessive » de la détention provisoire d’un ancien dirigeant d’un groupe de presse turc.

Selon les avocats, M. Erdogan et son ministre de la justice accusent la juridiction de Strasbourg de soutenir les « terroristes » ou considèrent cette décision comme ne faisant pas jurisprudence. Or, des milliers d’autres cas vont arriver, disent-ils.

Décisions à l’ONU

« Nous n’avons jamais eu une décision comme celle-là. Si la Turquie est poussée à l’appliquer, cela fera une différence », dit M. Yorulmaz. « Nous recherchons la justice aussi pour les personnes qui vont encore être détenues », dit-il. Selon les avocats, 50’000 personnes attendent un verdict en appel.

La Turquie a aussi été visée par le Comité des droits de l’homme de l’ONU en 2022. De nombreuses plaintes sont pendantes devant cet organe, fait remarquer une experte de l’Association internationale de plaidoyer pour les droits humains (IAHRA) à Genève.

Cette année, les…





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