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Ce prénom pour garçon court, sympathique et très populaire en France, est interdit au Portugal


Choisir un prénom pour son enfant n’est pas une étape des plus faciles pour les parents. Il faut dire que les possibilités sont infinies tant il y a d’options diverses et variées en matière de prénom. Hommage à un ancêtre, porteur de sens, surfant sur les tendances, fruit de l’imagination… tant qu’il ne nuit pas à l’intérêt de l’enfant, les parents ont carte blanche, tout du moins en France.

Bien que certains prénoms comme Joyeux, Anal, Nutella ou encore Patriste, pour ne citer qu’eux, soient interdits en France, les parents conservent toutefois une grande liberté dans le choix du prénom de leur enfant. Mais la législation en termes de prénom varie considérablement d’un pays à l’autre et même au sein des pays appartenant à l’Union européenne.

Un prénom populaire autorisé en France, mais interdit au Portugal

L’exemple le plus frappant est le Portugal. Ce pays à la frontière de l’Espagne se montre en effet beaucoup moins libéral en matière de choix de prénom en comparaison à la France. Preuve en est, la liste officielle des prénoms autorisés ne fait état que de 1 000 possibilités de choix au Portugal contre 12 000 en France. Les chiffres parlent donc d’eux-mêmes.

Et cela vaut pour des prénoms qui a priori ne portent en aucun cas préjudice à l’enfant, comme c’est le cas pour ce prénom court, largement plébiscité en France puisqu’il se place en 27ᵉ position des prénoms les plus donnés selon les chiffres de l’Insee datant de 2023. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Tom fait partie de ces prénoms interdits par le Portugal.

La législation en termes de choix de prénom au Portugal est stricte

En effet, ce prénom masculin ne répond pas aux critères imposés par la législation du Portugal. Un article publié sur le site Magicmaman, le 7 février 2024 explique : « Le nouveau-né ne doit pas avoir plus de deux prénoms, l’orthographe et la phonétique doivent correspondre à la langue portugaise, le prénom doit correspondre au **** du bébé et ne doit pas être un diminutif. »

Ainsi, Tom ne répond pas à la dernière exigence du Portugal puisqu’il est le diminutif du prénom Thomas, soit Tomàs en portugais. Une exception permet toutefois de détourner cette loi portugaise. Si l’un des deux parents est d’une nationalité autre que portugaise, dans ce cas, le prénom peut être autorisé.

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D’autres prénoms subissent le même sort au Portugal

Tom est pourtant, dans de nombreux pays, un prénom populaire, y compris en France où il est apparu en 1947. Depuis lors, ce prénom, originaire du nord de l’Afrique, a été donné 88 774 fois avec un pic de popularité en 2006, où 4 504 enfants ont été appelés ainsi dans l’Hexagone. Toujours dans les tendances actuelles, 1 843 bébés se sont vus attribuer ce prénom en 2022, en France.

Donné 22 732 fois en France depuis 2014, Tom n’a été attribué que 6 fois sur la même période au Portugal. À noter que Tom n’étant pas autorisé au Portugal, d’autres prénoms tout aussi populaires comme Kate, diminutif de Katherine, Lise (Élisabeth), Max (Maxime), Théo (Théophile), ou encore Léo (Léopold), le sont également, ne répondant pas à la règle d’interdiction de diminutif.





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