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Cameroun: Voici les révélations sur un prêtre qui s’est marié à une femme et père de 02 enfants

• Lettre adressée au Nonce apostolique sur le cas d’un prêtre à une femme et ayant des enfants

• Ladite lettre a été écrite par Patrice Nouma qui présente la gestion scabreuse de la paroisse par ce prêtre

• Il a plaidé également pour le cas du prêtre Cyprien AMougoui, suspendu pour avoir battu un vieillard

Dans une lettre adressée au Monseigneur Julio Murat, Nonce apostolique au Cameroun et en Guinée Equatoriale, Patrice Nouma dénonce les déviances, les vices de certains prêtres au sein de l’Eglise catholique dans le pays de Paul Biya.

L’activiste fait des révélations sur le prêtre Marcelin Zang Mvondo Mvondo qui officie au sein de l’église catholique Romaine à Mbalmayo. Il déclare que ce dernier a contracté un mariage avec une dame qui se nomme Mbang Abina avec laquelle il a de nombreux enfants.

Il précise que ce mariage a été célébré par l’Evêque Joseph Marie Ndi Okala. Le comble dit-il, le prêtre , sa femme, ses enfants et sa belle-mère, vivent au sein du presbytère D’Akoeman. Là, la femme du prêtre sème la zizanie au sein des fidèles et chasse ceux qui ne veulent pas se soumettre à ses ordres.

Il présente également au Noncele cas du prêtre Cyprien Amougoui déchu de sa paroisse pour avoir battu un vieillard avec le macabo l’accusant d’être un sorcier. Il demande qu’il en soit réintégré dans sa paroisse.


L’intégralité de la lettre de Patrice Nouma au Nonce apostolique


À LA HAUTE ATTENTION DE MONSEIGNEUR JULIO MURAT, NONCE APOSTOLIQUE AU CAMEROUN ET EN GUINÉE ÉQUATORIALE.
OBJET : Du cas du prelat Marcelin Zang Mvondo Mvondo illustratif du contre-exemple au sein de l’église catholique Romaine à Mbalmayo et notre plaidoyer en faveur du curé CYPRIEN AMOUGUI.

À LA HAUTE ATTENTION DE MONSEIGNEUR JULIO MURAT, NONCE APOSTOLIQUE AU CAMEROUN ET EN GUINÉE ÉQUATORIALE.
OBJET : Du cas du prelat Marcelin Zang Mvondo Mvondo illustratif du contre-exemple au sein de l’église catholique Romaine à Mbalmayo et notre plaidoyer en faveur du curé CYPRIEN AMOUGUI.
Monseigneur,
Faisant suite à la première lettre ouverte que nous avons voulu porter à votre haute attention relativement à notre indignation subséquente à la suspension du jeune curé de la Paroisse de NDONKO, nous revenons par la présente correspondance, illustrer notre saine colère par des exemples concrets de prélats de l’Église Catholique Romaine qui se distinguent par des vices aux antipodes de l’orthodoxie prônée par votre religion.
Monseigneur,

En vous signifiant que la décision de votre Eglise de suspendre arbitrairement et injustement le jeune Curé CYPRIEN AMOUGUI de ses fonctions il y a quelques jours, vous vous êtes certainement demandé à quel titre nous le faisions et quelles en étaient les raisons qui mobilisaient notre raisonnement.

Aussi, outre les premiers éléments de réponse à ces questions que nous vous apportions déjà à la première correspondance, nous avons voulu rappeler à votre conscience que comparativement au jeune curé CYPRIEN AMOUGUI, les multiples exemples de prélats qui enfreignent au quotidien les lois de l’Église catholique Romaine sont devenus légion.

À la suite du premier jet, nous avons le cas du Prêtre MARCELIN ZANG MVONDO qui est reconnu par votre eglise comme étant officiellement marié à la nommée Mbang Abina avec laquelle il a de nombreux enfants.

Dans leur paroisse D’Akoeman où ils sont, il est connu de tous les fidèles catholiques que l’épouse du Curé Vicaire Épiscopal est de fait Vicaire de la Paroisse. C’est cette dernière qui dirige l’église en l’absence et même en présence de son mari. Les fidèles lui doivent totale obéissance auquel cas ils se voient infliger de lourdes sanctions. Ce fût encore le cas du jeune Mbarga,ancien chef balafoniste dans cette paroisse Saint Joseph D’Akoeman qui fût expulsé de la paroisse pour avoir eu un affront avec la femme du curé.

Monseigneur,
Alors que nous nous serions attendus que ce prélat ,Marcelin Zang Mvondo reçoive des sanctions exemplaires de la hiérarchie de l’église catholique, c’est plutôt des promotions au sein du diocèse et particulièrement dans la Curie diocésaine qu’il reçoit.
Monseigneur,
Comment pouvez vous continuer d’adouber de tels prélats qui ternissent l’image de l’Église catholique en sacrifiant de jeunes prélats qui s’efforcent de respecter les règles ecclésiales par des affectations injustifiées et des sanctions injustes?

Monseigneur,
Qui des fidèles ignore que ce sont les enfants de Marcelin Zang Mvondo constituent la chorale de l’église Saint Joseph d’Akoeman? Qui ignore qu’il réside au sein du presbytère D’Akoeman avec son épouse ,sa belle-mère et leurs enfants ?

Mr Zang Mvondo Marcelin totalise une quinzaine d’enfants avec 5 femmes tous ses enfants portent le nom Zang et tous sont reconnus et vivent sous son toit à Ngalan et Akoeman bresbytere, mais Mbang Abina est celle qu’il a épousé officiellement. Rappelons que le train de vie de ces gamins dépasse celui des enfants de certains hauts commis d’état du Cameroun.

Qui ignore qu’après avoir célébré les cultes dominicaux ,ce dernier remonte souvent aussitôt dans la ville de Mbalmayo et plus précisément au quartier Ngalane où il y a bâti une somptueuse villa à son épouse en signe de cadeau de mariage ?

Monseigneur,
Il devient urgent d’agir si l’on ne souhaite pas voir l’église catholique Romaine entonner son requiem au Cameroun et plus particulièrement à Mbalmayo. L’on ne saurait adouber ouvertement les agissements de Sieur Marcelin Zang Mvondo, ce fils spirituel de l’évêque ADALBERT NDZANA dont il se dit pourtant que l’initiation avait été faite au moyen de pratiques homosexuelles continue de semer du désordre impunément.

L’on ne peut dans ce cadre que compter sur vous car, celui qui aurait pu vous représenter au niveau de Mbalmayo, à savoir JOSEPH MARIE OKALA qui est évêque de cette localité est en villégiature en Europe.

C’est donc cette actualité plutôt honteuse qui détruit l’église catholique Romaine au Cameroun et particulièrement dans le Département de Mbalmayo aujourd’hui avec des noms tels Marcelin Zang et Minlo qui reviennent dans cette vaste entreprise du mal.

Il est question aujourd’hui de réparer le tort fait au jeune curé CYPRIEN AMOUGUI et dénoncer fermement des petits diablotins à l’instar du Ministre Grégoire Owona ou encore de l’homme d’affaires Jean pierre Amougou belinga qui soufflent le chaud et le froid pour leurs intérêts obscurs.

Il importe vivement Monseigneur, qu’un rappel ferme à l’ordre soit fait et que les prélats qui sont réellement au service de leurs brebis soient protégés et les loups masqués en peaux de bergers démasqués et sanctionnés.
Tel est le sens de cette correspondance.
Veuillez recevoir l’expression de ma parfaite considération
J’AI DIT !

Gregoire Owona et Amougou Belinga cités dans un plan d’assassinat du curé Cyprien Amouguou

Derrière cette affaire, qui semblait être banale, se cacheraient des révélations sur un véritable syndicat de crimes organisés.

En effet, dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, le curé de la paroisse Saints Philippe et Jaques de Ndongko du nom de Cyprien Amouguou a frappé avec la dernière rigueur à l’aide des tiges de macabos, un vieillard dans une plantation. Il accuse ce dernier de sorcellerie.

Suite au choc qu’a provoqué cet acte au sein de l’opinion publique camerounaise en général et de la communauté de chrétiens catholiques en particulier, l’Evêque du Diocèse de MBALMAYO, Mgr Joseph-Marie NDI-OKALLA lui a infligé une suspension. « Dans le but de rétablir la justice, d’en appeler à votre discernement et amendement et de réparer le scandale (C1341) Je vous demande:  »
De suspendre jusqu’à nouvel ordre, toute fonction d’enseignement, de sanctification et de gouvernement dans la paroisse Saints Philippe et Jaques de Ndongko, dont je vous ai confié la charge. », a décidé l’Evêque. Selon l’activiste camerounais Patrice Nouma, le curé ne serait que la victime dans cette affaire.

Tout en dénonçant la conduite du curé, Patrice Nouma nous apprend que le vieillard bastonné fait partie d’un syndicat de crimes organisés.
« Pour ceux qui me suivent depuis très longtemps, vous m’avez entendu parler d’une grand-mère de 73 ans assassinée à l’arme blanche dans ledit village par trois personnes le 09 février 2008: Ndong Mvondo Daniel, Okoudou Ndong Maurice et Siméon Essomba. Elle a rendu l’âme à l’hôpital général le 24 février 2008 après avoir dénoncé ceux qui l’ont assassiné. (…) Qui était à la mannoeuvre ? C’est ce vieux bastonné par le prêtre. Il se nomme Ndong Mvondo Daniel. Il était le chef du groupe. Arrêtés, ils ont été condamnés à 30 ans de prison avec une amende chacun de 32 millions. Au bout de 15 ans, ils ont obtenu la liberté conditionnelle. » relate l’activiste.

Sur le motif de leur libération, Patrice Noume révèle que ces derniers menaçaient de révéler l’identité des commanditaires de l’assassinat de la vieille de 73 ans. « Ils sont libérés parce qu’ils menaçaient ceux qui avaient commandité l’assassinat dont Grégoire Owona, Belinga Eboutou, Amougou Beuteu et le Nonce Apostolique de l’époque. Depuis la prison, ils envoient le message à Belinga Eboutou et Grégoire Owona que: « si nous continuons à rester ici pendant longtemps, nous serons obligés de parler ». Parce qu’on leur a changé de prison à plusieurs reprises. (…) Dans l’esprit du curé, il se dit ce monsieur si je l’envoie à la gendarmerie, il va encore être libéréré cmme on le libère régulièrement. Parce qu’il est le bras armé d’Albert Ndzana, Grégoire Owona, Belinga Eboutou et autres. » précise Patrice Nouma.

Il reproche au journaliste de Vision 4 qui a réalisé un reportage de n’avoir pas cherché à creuser le fond de l’affaire et s’être limité à la bastonnade.

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