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Cameroun : des partis politiques d’opposition se fragmentent à l’approche de la présidentielle


Tandis que d’aucuns voient la main des autorités aux ordres du parti proche du pouvoir, d’autres accusent l’égo des acteurs politiques qui alimente les batailles internes à leurs partis.

Le Social Democratic Front (SDF) de Joshua Osih est sur le point de rejoindre le Parti Camerounais pour la réconciliation nationale de Cabral Libii dans la division. Le Pcrn quant à lui, est presque sur la voie de l’Union des populations du Cameroun, divisée en plusieurs factions depuis des décennies.

L’actualité remet sur le tapis la série de crises qui secoue les formations politiques. D’abord, une correspondance du ministre de l’Administration territoriale vient de révéler à l’opinion que les démarches sont en cours pour la création du Social Democratic Face Front.

Le nouveau-né porterait les gènes de David SHEWA, militant du SDF et challenger du chairman Osih à la dernière élection à la tête du parti. Le nouveau SDFF se fait présenter comme l’idéologie originelle du SDF que les leaders au fil du temps auraient atténuée en se rapprochant du système gouvernant. Le parti en cours de légalisation opposera une concurrence au SDF qui travaille à se donner un nouveau souffle pour mieux aborder les rendez-vous électoraux de 2025.

Ensuite, la situation du SDF est un peu différente de celle du PCRN. Là-bas, l’un des trois fondateurs, le nommé Robert Kona, tente de reprendre le contrôle du parti. Il avait pourtant, en 2019 et 2020, avec tambours et trompettes, annoncé avoir confié la présidence du parti à Cabral Libii. Depuis novembre 2023, les deux personnalités sont à couteaux tirés. L’affaire est devant le tribunal de première instance de Kaélé. Robert Kona tente d’organiser le congrès du parti en mai 2024.

Dans la mouvance des préparatifs de ce congrès non validé par l’administration pour défaut de qualité, Robert Kona a rendu visite à un homme d’affaires, cadre du Rdpc à Garoua le week-end dernier. Un rapprochement que le camp de Cabral Libii a présenté comme preuve de l’action du système gouvernant dans la crise au sein du PCRN.

Cabral Libii quant à lui, après l’annulation du dernier congrès, annonce aussi la tenue d’un prochain congrès du même parti sans donner de précisions. Il s’emploie aussi à démontrer que le ministre de l’Administration territoriale serait derrière les actions et sorties de Robert Kona. Selon lui, le membre du gouvernement vise à l’empêcher d’être candidat à la présidentielle de 2025.

Enfin, le cas de l’Union des populations du Cameroun est historique. Suivant ses derniers développements, tandis que Henriette Ekwe et d’autres leaders militent pour un dialogue entre factions pour prendre une position concertée à l’approche des scrutins, Robert Bapooh Lipod à qui la justice a retiré la présidence du parti, donnant raison à Pierre Baleguel Nkot, a annoncé le 10 avril dernier, son soutien au Rdpc de Paul Biya comme en 2018. Il rejette l’idée d’un rassemblement des factions et d’une opposition au système.

Journal du Cameroun





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