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Bukele revendique la victoire avec « plus de 85% des voix »


Le président du Salvador Nayib Bukele a affirmé avoir été élu dimanche pour un second mandat « avec plus de 85% des voix » dès le premier tour de la présidentielle. Il est plébiscité pour sa lutte impitoyable contre les gangs qui terrorisaient la population.

Le jeune président de 42 ans, au pouvoir depuis 2019, a ajouté que son parti Nuevas ideas « remporte au moins 58 des 60 » sièges à l’Assemblée, ce qui constitue selon lui « un record dans toute l’histoire démocratique du monde entier ».

L’institut CID-Gallup, dont un sondage réalisé à la sortie des urnes donnait plus tôt M. Bukele vainqueur avec 87% des voix, a également souligné n’avoir « jamais observé un écart de cette ampleur lors d’une élection ».

Des feux d’artifice tirés dans le ciel de San Salvador ont accompagné le message de victoire du président, qui a donné rendez-vous à ses soutiens devant le Palais national, dans le centre historique de la capitale. « Nous sommes plus qu’heureux de cette victoire, on va avoir Bukele pendant encore cinq ans », a dit tout sourire à l’AFP Lorena Escobar, une infirmière de 38 ans venue l’attendre en famille.

Forte baisse des meurtres

M. Bukele s’était auparavant félicité d’avoir vaincu le « cancer » des bandes criminelles et a affiché son intention de maintenir « l’état d’urgence », en vigueur depuis mars 2022, après avoir voté, tout sourire, casquette blanche sur la tête, jean et polo bleu, au côté de son épouse.

Ce régime d’exception, permettant arrestations sans mandat et déploiement de l’armée dans les rues, a envoyé derrière les barreaux quelque 75’000 personnes. Environ 7000 d’entre elles, injustement détenues, ont été libérées. Les meurtres imputables aux maras, les gangs locaux, sont passés de plus de 800 en 2019 à 57 l’année dernière, selon l’ONG Armed Conflict Location and Event Data Project (Acled).

« Cancer des gangs »

« Le Salvador était atteint de métastases mais on a pratiqué une chirurgie, en ce moment nous sommes en phase de traitement mais nous allons nous en sortir en bonne santé, sans le cancer des gangs (…) Il nous reste à nous remettre et récupérer », a dit M. Bukele au cours d’une conférence de presse de près d’une heure.

Il a notamment été interrogé sur les reproches formulés par ses détracteurs, qui dénoncent une dérive autoritaire d’un chef de l’Etat qui concentre désormais tous les pouvoirs, et un danger pour la démocratie. Après avoir fait remplacer les juges de la Cour…

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