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Breaking News: les USA libèrent les Ambazoniens enfermés il y a quelques jours

Accusés de financer le terrorisme dans le NOSO, trois américains d’origine camerounaise avaient été arrêtés en novembre aux Etats Unis, où ils étaient poursuivis par la justice.

Dans une publication sur sa page Facebook, le journaliste politique camerounais en exil en Norvège, Michel Biem Tong, a annoncé la libération de Chi, Chenyi et Langmi jetés en prison il y a quelques semaines, suite à une procédure judicaire ouverte contre eux aux Etats Unis.

« Les 3 miliants Ambazoniens interpellés aux USA ont été libérés (source: un activiste ambazonien lui aussi poursuivi aux USA) », écrit Michel Biem Tong.

Cette information, si elle est vraie, constitue un camouflet pour les autorités camerounaises qui se sont lancés il y a plusieurs années dans la traque des combattants ambazoniens.

A propos des personnes libérées

Claude N. Chi, âgé de 40 ans et vivant au Lee’s Summit, Missouri ; de Francis Chenyi, 49 ans, résident du St. Paul, Minnesota et Lah Nestor Langmi, 46 ans, qui vit à Buffalo, New York. Ils sont accusés de fournir un soutien matériel ou des ressources à un complot visant à kidnapper des personnes et à utiliser des armes de destruction massive dans un pays étranger, notamment le Cameroun.

L’acte d’accusation fédéral allègue que Chi, Chenyi et Langmi ont soutenu et collecté des fonds pour les combattants séparatistes au Cameroun depuis le 1er janvier 2018.

Chi, Chenyi et Langmi auraient sollicité et collecté des fonds pour l’achat d’équipements, de fournitures, d’armes et de matériaux explosifs à utiliser dans des attaques contre les personnels Civils, les forces de sécurité et les biens du gouvernement camerounais, ainsi que d’autres civils soupçonnés d’aider le gouvernement. Ces fonds ont été collectés via des applications de chat en ligne et des plateformes de paiement auprès de particuliers situés aux États-Unis et à l’étranger. Les fonds ont ensuite été transférés de divers comptes financiers et de cryptomonnaie contrôlés par les accusés via des intermédiaires aux combattants séparatistes pour soutenir les attaques au Cameroun.

Les accusés encouraient une peine légale maximale pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison pour les charges de soutien matériel, jusqu’à trois ans de prison pour avoir reçu de l’argent d’une accusation de demande de rançon et jusqu’à 20 ans de prison pour le complot de blanchiment d’argent.

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