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Bénédiction des couples homosexuels : réactions contrastées des autorités religieuses africaines


L’autorisation émanant du Vatican pour la bénédiction des couples homosexuels a déclenché des réactions contrastées au sein des autorités religieuses africaines. Alors que certaines régions ont exprimé une ferme opposition, d’autres adoptent une approche plus tempérée, cherchant une cohésion dans les réponses des différentes Églises en Afrique.

Dans cette controverse, l’archevêque de Brazzaville, Monseigneur Bienvenu Manamika Bafouakouahou, a émis une réponse catégorique, soulignant la fidélité à l’Évangile et aux valeurs culturelles. Il a affirmé l’impossibilité pour l’Église du Congo-Brazzaville de bénir de telles unions, soulignant la non-option de la conformité à la Parole de Dieu comme étant un devoir moral et une norme de vie.

Cette réaction vigoureuse s’inscrit dans une tendance où plusieurs régions telles que le Malawi, le Togo et le Cameroun ont également émis des interdictions formelles concernant la bénédiction des couples homosexuels au sein de leurs Églises respectives. Les évêques de ces pays ont souligné la nécessité d’éviter toute confusion parmi les fidèles et ont réaffirmé l’interdiction de telles bénédictions.

Cependant, d’autres régions telles que la Côte d’Ivoire ont adopté une approche plus patiente. L’Archevêque d’Abidjan, Jean Pierre Cardinal Kutwã, a conseillé d’attendre, demandant aux prêtres et diacres de se conformer aux directives sans pour autant rejeter la position du Vatican.

Dans un autre contexte, le cardinal Fridolin Ambongo, président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), a appelé à une déclaration synodale unifiée pour l’ensemble de l’Église d’Afrique, suggérant ainsi une approche commune pour traiter cette question délicate.

Ces réponses contrastées soulignent les divisions et les divergences d’opinions au sein des autorités religieuses africaines face à cette annonce du Vatican. Alors que certaines régions optent pour une opposition ferme, d’autres cherchent à trouver un terrain d’entente ou à attendre des directives plus claires et unifiées pour toute l’Afrique.





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