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[Basket] L’Arantia veut regarder vers le haut


APRÈS LA 12e JOURNÉE EN LBBL Vainqueur du T71, Larochette a bien réagi après son élimination en Coupe.

Il y a trois journées, avant le déplacement à Gréngewald, l’Arantia n’était pas dans les meilleures dispositions. Les joueurs de Chris Wulff affichaient en effet un bilan de 3-6 et flirtaient dangereusement avec les places en play-downs. Mais à la faveur de trois victoires consécutives, Larochette est désormais installé en milieu de tableau. Avec une belle petite avance sur la neuvième position.

Il y a une semaine, le club nordiste avait galéré contre les Musel Pikes, ne s’imposant que de deux petits points. Et samedi, toujours au Filano, Malik Wilson et compagnie ont battu le T71, cette fois d’un tout petit point. Deux courtes mais précieuses victoires.

Deux succès qui n’ont pas la même saveur. Ni le même scénario : «Contre les Pikes, on n’a pas bien joué. On a peut-être eu tendance à se dire que ce n’était « que«  les Musel Pikes. Et ce n’est qu’à la fin du match qu’on a joué de la manière dont on aurait dû le faire tout le match pour l’emporter facilement. Face à Dudelange, on a tout de suite senti une autre énergie», indique Vic Heuschling, la recrue phare de l’été.

«Après le match des Pikes, à la buvette, on n’était pas satisfaits de nous. Encore une fois, on gaspillait une grosse avance contre une équipe qu’on est supposés battre. On sentait une certaine nervosité, car on « devait«  battre ces équipes. Alors que face au T71, on a joué libérés. Les 50-50 balls étaient pour nous. Tant défensivement qu’offensivement, on a joué à fond. Bien sûr, on a perdu quelques ballons. Mais on a gardé notre vitesse. Notre agressivité. Et c’est cela qui fait notre force», souligne pour sa part le capitaine DJ Wilson.

Chris Wulff, le coach en place depuis cette saison, résume assez bien la situation : «Quand on joue ensemble, en équipe et avec de l’intensité, on est compétitifs face à n’importe qui. Sinon, on galère contre n’importe qui.»

Et samedi, l’Arantia s’est présentée en équipe : «Je pense que c’était notre meilleur match de la saison», s’enhardit encore DJ Wilson. «Il fallait réagir après notre prestation catastrophique en Coupe et on l’a fait.» Effectivement, si l’Arantia vient d’enchaîner trois succès de suite en championnat, leur aventure en Coupe s’est brusquement arrêtée, encore à la maison, contre une équipe de la Résidence en mission (80-95). 

Mais sur le plan du championnat, les voyants sont au vert. Et l’Arantia semble être sur la bonne voie. 

Samedi, tout n’a pas été cousu de fil blanc. Et c’est également ce qui a plu au coach de Larochette : «On démarre le match de manière correcte. Ce n’est pas une rencontre de haut niveau, mais on fait jeu égal avec eux. Et puis après, on retombe dans nos travers. Alors qu’on est revenus, on leur donne deux paniers à trois points juste avant la mi-temps. J’étais fâché, on atteint les vestiaires en retard (NDLR : 37-44). On a remis les point sur les « i« , on est bien revenus sur le parquet. À un moment, j’ai dû sortir notre Américain qui faisait un match assez médiocre. Et malgré tout, on a réussi à revenir», se réjouit-il.

Effectivement, Ryan Ogden n’a pas connu sa meilleure journée. Mais Jo Freimann a fait plus que le job : «Même s’il n’a joué que sept minutes, ce sont sept minutes pendant lesquelles il a apporté de l’énergie. Il a donné un boost énorme», précise encore Chris Wulff. Et son capitaine d’abonder : «Si tu regardes juste les stats, tu ne vois pas ce qu’il a fait. Mais durant le temps qu’il était présent, il a très bien défendu avec une énergie très haute. Et ça a permis à Ryan de garder un peu le match. De se calmer. Et de revenir à la fin pour nous aider à le gagner.»

Contrairement à des formations qui alignent les noms ronflants, l’Arantia ne peut s’en sortir qu’en équipe. Et c’est vraiment par le collectif que Larochette pourra exister : «Chez nous, tout le monde est capable de mettre des points. C’est l’une de nos forces», indique encore Vic Heuschling.

Le salut par le collectif

Et quand ce n’est pas le cas, il y a toujours moyen d’apporter quelque chose, à l’instar de l’ancienne star de Soleuvre, dans un jour sans en attaque samedi (2 pts) mais qui est tout de même resté pendant plus de 23’ sur le parquet : «J’ai vu que je n’étais pas dans un grand jour en attaque. Donc je me suis concentré sur autre chose. Sur la défense. J’ai essayé de faire bouger la balle. De trouver des coéquipiers ouverts. J’ai fait un match nul, mais j’ai fait de mon mieux pour apporter ce que je pouvais à l’équipe.» Samedi, c’était au tour de Mykolas Maindron (26 pts) de prendre feu. Mais un autre jour Heuschling peut mettre 20 pts tout comme DJ ou Malik Wilson. On l’a dit, la force de l’Arantia c’est vraiment son collectif. 

Et c’est justement peut-être pour toutes ces raisons que la mise en place prend du temps : «On a eu de nouveaux Américains, un nouveau coach, un nouveau joueur. Il faut que chacun trouve sa place. Apprenne à connaître son rôle. Et c’est justement ce qui est en train de se passer», note encore DJ Wilson. 

Sur courant alternatif depuis le début de la saison, l’Arantia a néanmoins réussi quelques perfs remarquables puisqu’elle a désormais battu deux fois Dudelange, qu’elle a dominé Esch et qu’elle a fait mieux que se défendre face à la Résidence en championnat. En revanche, il y a ces deux taches que sont les défaites face à Contern et Mamer, deux adversaires qui, il faut le souligner, évoluent avec trois Américains : «Contre Steinsel, on avait bien résisté et quand ils ont mis leur troisième Américain, on a explosé. Même chose contre Contern. Maintenant, on ne peut rien changer à la situation. L’an passé, quand tu avais trois Américains, la plupart du temps tu ne les mettais pas en même temps. Cette année, tout le monde s’en fout. Le problème devient de plus en plus épineux. Je trouve que ça crée une inégalité dans la ligue, mais on ne peut rien y changer pour le moment», s’énerve-t-il.

D’ailleurs, le prochain match c’est justement à Mamer, sur le parquet du Mambra. Une rencontre très importante : «Le plus important, c’est de confirmer contre Mamer. Si on ne gagne pas là-bas, cette victoire contre le T71 n’aura servi à rien. Lors du match aller, ils ont trois Américains qui scorent 60-80 pts. Il faut trouver un moyen de compenser tous ces points. Ils sont grands. Physiques. On n’avait pas réussi à jouer notre jeu.» Une victoire permettrait à Larochette de pouvoir respirer encore un peu mieux. Et de résolument regarder vers le haut.



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