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Attal à Berlin pour un « sursaut » du couple franco-allemand


Le premier ministre français Gabriel Attal a placé lundi son déplacement à Berlin sous le signe du « sursaut franco-allemand », convaincu que les deux pays doivent surmonter leurs « moments difficiles » pour faire barrage aux « populistes » et aux extrêmes.

« On mesure la force de l’Europe à la solidité de l’amitié franco-allemande, que nos deux nations avancent ensemble et l’Europe accélère, se développe et retrouve ses habits de puissance » plutôt que « nos deux nations se divisent et l’Europe tout entière hésite », a affirmé le chef du gouvernement français qui effectue à Berlin son premier déplacement à l’étranger depuis sa nomination.

« L’amitié franco-allemande fait partie des grandes chances de notre histoire », a abondé le chancelier allemand Olaf Scholz, âgé de 65 ans, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue d’un entretien en tête à tête avec Gabriel Attal, 34 ans, qui a duré une demi-heure.

Les deux responsables devaient ensuite diner ensemble à la chancellerie avec leurs délégations.

Devant la communauté française à l’ambassade de France, Gabriel Attal a mis en garde contre la « brèche de la division » entre les deux pays.

« C’est celle qu’attendent les populistes, celle dont se repaissent les extrêmes, guettant la moindre de nos différences pour flatter les plus bas instincts et tenter de saborder l’Europe », a-t-il souligné, alors que l’extrême droite est donnée favorite en France et dans d’autres pays aux élections européennes de juin.

« Déconstruire l’Europe »

Que ce soit le Rassemblement national en France ou l’AfD en Allemagne, les partis d’extrême droite « ont un point commun: ils veulent déconstruire l’Europe », a-t-il ajouté devant la presse.

Il a suggéré de leur répondre « en agissant » sur « ce qui peut être exploité comme étant des vulnérabilités » de l’Union européenne, avec le pacte européen sur la migration et l’asile, qui permet de « mieux contrôler nos frontières au niveau européen », et la « réindustrialisation ».

Les incertitudes liées aux guerres, à l’inflation, au réchauffement climatique « donnent une dynamique aux mouvements populistes d’extrême droite », a aussi constaté Olaf Scholz, « convaincu que nous arriverons à la surmonter à condition qu’Allemagne et France se concertent étroitement et agissent en commun ».

Entre Paris et Berlin, les points de friction sont nombreux, même si les responsables des deux pays affichent leur…





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