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Après le cancer du sein de sa mère, Célia s’est lancée dans le tatouage d’aréoles mammaires pour aider les femmes à “se reconstruire et se revaloriser”


Dans le cadre d’Octobre rose – la campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein – plusieurs femmes, touchées de près ou de loin par la maladie, se sont confiées auprès de Marie France. Aujourd’hui, c’est au tour de Célia, 24 ans, souriante et pleine de vie, de nous raconter son histoire.

Porteuse du gène BRCA 1, une mutation augmentant la probabilité de développer un cancer, Célia a ce que l’on appelle une prédisposition génétique. “Chez une femme porteuse d’une mutation du BRCA 1 ou du BRCA 2, le risque de cancer du sein varie de 40 % à 80 % au cours de la vie, selon le type de gène concerné, l’histoire familiale et l’âge”, explique-t-elle.

Cancer du sein : plusieurs proches de Célia touchées par la maladie

Plusieurs proches de la jeune femme ont mené un véritable combat contre le cancer du sein. La première fois, c’est sa tante maternelle qui est touchée, avant même la naissance de Célia. Ensuite, au tour de sa mère de tomber malade, en 2008. “En 2014, elle a de nouveau eu un cancer, du sein gauche cette fois”, se remémore-t-elle.

Si sa mère est aujourd’hui en totale rémission, le cauchemar n’est pas terminé. “Ma tante est également de nouveau touchée par le cancer du sein, avec ablation, car trop virulent”, explique Célia. Avant de poursuivre : “La maman de mon conjoint vient également de battre le cancer du sein. Elle a dû, elle aussi, passer par l’ablation”.

Elle se forme pour devenir tatoueuse paramédicale, spécialisée en reconstruction d’aréoles mammaires

Toutes ces femmes qui font partie de ma vie ont fait grandir ma détermination et mon envie de contribuer au bien chaque jour”, déclare Célia. Après le premier cancer de sa mère, c’est le déclic. “Je me suis jurée de faire quelque chose qui aurait pu l’accompagner de près ou de loin, et d’apporter mon soutien à toutes ces femmes qui sont confrontées à la maladie”, affirme-t-elle.

C’est de là que lui vient une ambition pas comme les autres : celle de devenir tatoueuse paramédicale, spécialisée en reconstruction d’aréoles mammaires. “Mon histoire personnelle est l’axe principal de ce projet, tout tourne autour de ça. Mais il y a aussi mon caractère : ce besoin d’aider les autres et d’aller de l’avant”, raconte Célia. C’est ainsi qu’est né Revivre Studio.

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Je n’ai pas le droit d’abandonner

Ce projet a totalement modifié ma façon de penser, m’aide à dépasser mes limites, à ne pas abandonner à la première difficulté”, explique Célia. Elle poursuit : “Pour mes proches, c’est une grande fierté. Ils sont d’un soutien sans faille. Lorsque la peur d’échouer est présente, c’est eux qui me remettent en selle. Ils sont ma force de vaincre. Je n’ai pas le droit d’abandonner quand je vois le combat qu’elles ont mené pour s’en sortir”.

La formation suivie par la jeune femme s’articule en plusieurs étapes, allant de l’apprentissage des bases du dessin au stage pratique. Pour Célia, l’aventure est déjà bien entamée : “Je vais commencer à utiliser la machine. Ensuite, place aux entraînements sur peaux synthétiques, puis sur modèles, pour des cicatrices et des vergetures. Normalement, je serai complètement apte début 2024”.

Le message de Célia :

Après la maladie, il y a une nouvelle vie à construire et elle en vaut la peine. Re-vivre pour se re-lever, se re-construire et se re-valoriser”.

Son rêve absolu ? Faire de Revivre Studioun centre qui regroupe énergéticienne, kinésiologue, esthéticienne et coiffeur spécialisé pour accompagner ces femmes (et hommes) dans leur rémission et APRÈS”.





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