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Affaire Martinez Zogo : Martin Savom adresse une lettre à Paul Biya, dénonçant des manœuvres du juge d’instruction


La saga de l’affaire Martinez Zogo prend un nouveau tournant avec la lettre adressée par Martin Savom à Paul Biya le 28 novembre dernier. Le Maire de Bibey, convoqué dans le cadre de cette affaire, accuse ouvertement le juge d’instruction Sikati Kamwo II de mener des manoeuvres suspectes.

L’enquête autour de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo continue d’être émaillée de rebondissements. Le dernier en date ? Une lettre adressée par Martin Savom, Maire de Bibey et figure locale influente, au président Paul Biya. Datée du 28 novembre dernier, cette missive exprime les préoccupations du Maire quant aux agissements du juge d’instruction Sikati Kamwo II dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo.

Martin Savom affirme avoir été convoqué par le magistrat militaire en lien avec cette affaire, mais souligne que les questions qui lui ont été posées lors de son audition n’étaient en aucun cas liées à l’affaire en question. Dans son courrier au Président, il écrit : « J’ai été saisi le 20 novembre 2023 d’une convocation du tribunal militaire de Yaoundé, m’invitant à comparaitre le 22 novembre 2023 par devant le juge d’instruction Sikati II Kamwo Florent Aimé en service auprès de ladite juridiction.

Toutefois, au regard de mon agenda qui ne m’a pas permis de déférer à cette convocation ce jour, j’ai sollicité un report pour le 27 novembre 2023, date à laquelle j’ai effectivement déféré à cette convocation et auditionné en qualité de témoin dans l’affaire Commissaire du gouvernement et ayants droit de Mbani Zogo Arsène contre Danwe Justin, Amougou Belinga et autres.

Curieusement j’ai premièrement été surpris que le même jour la convocation m’a été servie par un militaire l’adjudant-chef Nkoa greffier au tribunal militaire, le lanceur d’alerte Boris Berthold a publié cette information, en me présentant comme ayant participé au dessein macabre du journaliste Martinez Zogo…. Deuxièmement, au cours de mon audition, aucune question ne m’a été posée en relation avec les faits qui font l’objet de l’information judiciaire. »

Cette lettre révèle des incohérences dans le processus judiciaire et soulève des questions sur la conduite de l’enquête. Martin Savom, représentant de l’autorité communale de l’arrondissement d’où est originaire la première dame, exprime également ses inquiétudes quant à la fuite organisée de documents administratifs, appelant ainsi le chef de l’État à prendre des mesures pour clarifier cette situation préoccupante.





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