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Affaire Manga Onguene : grosse bourde de Samuel Eto’o, Voici pourquoi la Fecafoot a manqué l’immanquable

Le procès qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dirigée par Samuel Eto’o Fils à l’ancien directeur technique national Jean Manga Onguene occupe l’espace médiatique depuis quelque temps. Le DTN s’en sort plutôt gagnant. Pourtant l’instance dirigeante du football pouvait éviter ça selon le journaliste Boris Bertolt qui explique le fond de sa pensée.

« Comment Manga Onguene a manœuvré pour obtenir près de 240 millions de francs CFA de la Fecafoot. Même les dieux semblent se retourner contre Samuel Eto’o Fils qui introduisent un virus même dans les bonnes nouvelles.

Comme s’ils refusaient à ceux qui dirigent la Fecafoot le droit au répit. Ainsi du communiqué signé de Samuel Eto’o Fils le 14 avril 2023 pour annoncer le versement des indemnités de préformation aux clubs amateurs. Il a le malheur de tomber au même moment que la sentence du Tribunal arbitral sportif (TAS) au sujet de l’affaire Manga Onguene contre la Fecafoot.

La juridiction arbitrale condamne la Fecafoot à payer à l’ancien DTN près de 240 millions de francs CFA. Ce n’est certes pas Samuel Eto’o Fils qui l’avait recruté, ce n’est pas lui qui l’a remplacé mais selon le principe de continuité, c’est à l’exécutif actuel de régler la facture. C’était à lui de défendre les intérêts de la Fecafoot, ce qui n’a pas été fait.

La lecture de la sentence publiée en anglais indique que la Fecafoot était défendu à ce procès par quatre avocats : deux établis en Suisse (Jonathan Bornoz et Elie Elkaim) et deux Camerounais (Blaise Djounang par ailleurs secrétaire général de la Fecafoot et Elame Bonny Privat).

La révélation de la sentence est que ces quatre avocats n’ont pas été capables de répondre au mémoire d’appel de Jean Manga Onguene dans les délais prescrits. Quatre avocats qui n’ont donc jamais produit aucune écriture dans ce procès finalement perdu par la Fecafoot.

Pour bien comprendre : un appelant (plaignant) saisit le TAS par une notification d’appel confirmée par un mémoire d’appel. L’intimé (accusé) répond par un mémoire de défense. Puis, s’il y a lieu et si les parties sont d’accord le TAS organise une séance de confrontation.

En lisant la sentence, on apprend que les avocats de la Fecafoot n’ont même pas défendu les intérêts de leur client. Zéro mémoire de défense, mais une timide apparition à la séance de confrontation où l’unique avocat camerounais de Jean Manga Onguene a fait de Jonathan Bornoz, Elie Elkaim, Elame Bonny Privat et Blaise Djounang une bouchée.

Si les conseils de la Fecafoot avaient travaillé, ils auraient su que c’est le deuxième procès de Manga Onguene pour réclamer les mêmes fonds. La première fois, il avait perdu. Un rappel de cette première sentence aurait clos le dossier. Mais qui va dire quoi aux sabitout de Tsinga ? », termine Boris Bertolt sur un ton moqueur.

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