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Affaire Gérard Depardieu : Emmanuel Macron réagit et dénonce une « chasse à l’homme » contre l’acteur (ZAPTV)



Mercredi 20 décembre, Emmanuel Macron était l’invité exceptionnel de l’émission C à vous, diffusée sur France 5. Au cours de cet entretien, le président de la République a donné son avis tranché sur l’affaire Gérard Depardieu.

Une affaire qui n’en finit pas de faire parler. Le 7 décembre dernier, Complément d’enquête a diffusé les propos obscènes et sexistes tenus par Gérard Depardieu lors d’un voyage en Corée du Nord en 2018 à l’occasion des 70 ans du régime de Pyongyang. Lors d’une visite dans un Haras, on entend notamment l’acteur évoquer la « passion » des femmes pour l’équitation : « Elles ont le clito qui frotte sur le poteau de la selle. Elles jouissent énormément, ce sont des grosses sal*pes », lance-t-il, avant de cibler une fillette de 10 ans. « C’est bien ma fifille, continue ! Tu vois, elle se gratte, là », continue Gérard Depardieu.

Suite à ce reportage, le Premier ministre de la province francophone canadienne a décidé de radier l’acteur de l’Ordre national du Québec. « Les propos scandaleux tenus par Gérard Depardieu devant les caméras ont choqué le public international, avec raison. Son comportement entache la réputation des membres de l’Ordre national du Québec« , a annoncé François Legault dans un communiqué.

« Je suis un grand admirateur »

Invité de C à vous, mercredi 20 décembre, Emmanuel Macron a réagi à l’affaire Gérard Depardieu, expliquant être « un grand admirateur » de l’acteur. « Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos personnages dans le monde entier. Il rend fier la France », a-t-il continué, regrettant qu’il y ait « parfois des emballements ». « Il y a chose dans laquelle vous ne me verrez jamais, c’est la chasse à l’homme », a déclaré le président de la République.

« Quand tout le monde tombe sur la même personne en disant pis que pendre, sur la base d’un reportage, sans qu’il ait même la possibilité de se défendre […] Ça, avec moi, c’est non« , a-t-il expliqué, avant d’évoquer les procédures judiciaires en cours. « Il faut respecter un peu nos règles. Vous pouvez accuser quelqu’un, peut-être qu’il y a des victimes – et je les respecte ô combien et je veux qu’elles puissent défendre leurs droits –, mais il y a aussi une présomption d’innocence qui existe », a-t-il ajouté. Affaire à suivre…



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