à 85 ans, le producteur de Johnny Hallyday estime que sa retraite “à 4000 euros” n’est “pas assez”
Jean-Claude Camus, producteur emblématique de Johnny Hallyday et d’autres personnalités de la chanson telles que Michel Sardou et Sylvie Vartan, était l’invité vedette de l’émission Chez Jordan. Au cours de l’interview, notamment consacrée à ses revenus et à sa pension de retraite, l’homme de l’ombre n’a pas hésité à faire part de son regret de ne pas percevoir suffisamment d’argent.
Ce mardi 5 décembre, face à Jordan De Luxe, le producteur de renom a estimé qu’il ne touchait « pas assez ». « On peut imaginer que le producteur historique de Johnny Hallyday touche au moins 4 000 euros, 5 000 euros de retraite. », a alors lancé l’animateur de C8. Une somme confirmée par l’invité de l’émission : « 4 000 euros ».
Les confidences de Jean-Claude Camus quant à sa situation financière
Le principal concerné n’a pas manqué d’en dire davantage sur sa pension de retraite : « Je crois même que c’est un peu moins, parce que j’ai cotisé sur le tard. Au départ, il y a 60 ans ou 50 ans, on travaillait comme ça. Il n’y avait pas d’Urssaf, il n’y avait pas tout ça. »
Ainsi que l’a rappelé Capital, l’ex-producteur de Johnny Hallyday et de Michel Sardou a rencontré quelques déboires financiers. Il avait notamment été confronté à une sanction financière d’un million d’euros lors d’un redressement fiscal en 2014. L’incident était lié à la cession en 2008 de sa société, Camus Investissements, ainsi que de sa filiale Jean-Claude Camus Production, à Warner.
Un redressement fiscal qui a entraîné un passage par la case tribunal
Lors de ces ventes, Jean-Claude Camus avait d’abord perçu un premier versement de cinq millions d’euros en 2008. Toutefois, l’entreprise américaine lui avait également promis un complément en fonction des performances. Ce dernier, atteignant finalement 1,7 million d’euros, lui avait été versé en 2011. Le litige portait spécifiquement sur ce montant additionnel.
Dans le détail, Warner a effectué le versement de cette somme à la holding Camus Développement. Néanmoins, dans les registres de la société, cette somme a été interprétée comme un paiement personnel à Jean-Claude Camus. Le producteur de spectacles avait alors engagé un bras de fer en contestant le redressement fiscal d’abord devant le tribunal administratif de Paris, puis en appel devant la cour administrative. Malheureusement, malgré ses démarches, il a dû faire face à un revers judiciaire en 2021.
« C’est les dernières paroles de Johnny que j’ai dans ma tête »
Jean-Claude Camus producteur et ami de Johnny Hallyday, se confie sur ses derniers échanges avec le chanteur. @Jordan2luxe
L’émission à revoir en intégralité sur myCANAL -> https://t.co/c3olKLb3t4 pic.twitter.com/4cdjAMiVWr
— C8 (@C8TV) December 5, 2023
À lire également :
Une vive altercation entre Jean-Claude Camus et Laura Smet
S’il a été franc quant à sa situation financière, Jean-Claude Camus a également déploré que les aînés de Johnny, David Hallyday et Laura Smet, ne soient plus en contact avec Laeticia Hallyday et ses filles, Jade et Joy. « Johnny a été sans doute maladroit de ne pas les informer de ce qu’il voulait faire pour mettre les deux petites à l’abri. », a-t-il ajouté. Des propos qui ont suscité la réaction de Laura Smet sur son compte Instagram.
« Il y a Albert Camus et puis il y a Jean-Claude Camus. Les deux ont écrit La Peste, l’un avec plus de génie que l’autre. Il y avait une dette vis-à-vis de mon père, celle du silence et du respect, surtout aujourd’hui. Mon héritage, c’est la mémoire. Stop aux mensonges », a écrit la fille de Nathalie Baye. Un message qui a le mérite d’être clair.
