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25 décembre 1961, l’écrivain Abdoulaye Sadji tire sa révérence


Né à Rufisque en 1910, Abdoulaye Sadji a pu inscrire son nom en lettres d’or dans la liste des plus illustres écrivains de l’Afrique de l’ouest. Instituteur, romancier, conteur, Sadji s’est montré fervent défenseur des cultures africaines jusqu’à sa mort le 25 décembre 1961.

Aux côtés de Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire, entre autres grands noms, Abdoulaye Sadji  s’offre à la postérité comme l’un des pères de la « négritude ». Il consacre l’essentiel de ses œuvres à la réhabilitation de la culture africaine.

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A l’image de son cursus scolaire, sa carrière d’homme de lettres connait une fulgurance hors du commun. Après son Certificat d’Etudes Primaires Élémentaires qu’il obtient au bout de trois ans (1921-1924), Abdoulaye Sadji est admis à l’École Primaire Supérieure Blanchot à Saint-Louis (1924-1926) puis à l’Ecole Normale William Ponty (ENWP) à Gorée (1926-1929). Dans ces deux écoles à charge de former l’élite africaine d’alors, il rencontre respectivement Mamadou Dia et Félix Houphouët Boigny.

Devenu instituteur en 1929, il enseigne à Ziguinchor et à Thiès avant d’obtenir son brevet de capacité colonial, équivalent du baccalauréat, en juillet 1932. Sadji devient ainsi l’un des rares instituteurs Africains à intégrer le cadre supérieur de l’enseignement. Tour à tour, il sera affecté à Saint-Louis, Kaolack, Sédhiou et Dakar, dans le cadre de sa profession d’enseignant.

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Cependant, ce qu’on retient le plus chez l’homme, c’est sa casquette d’écrivain aux talents exquis. Abdoulaye Sadji est difficilement cernable à ce propos. Est-il romancier? Conteur? Nouvelliste? Un parcours de sa bibliographie montre que Sadji est tout à la fois, il est un écrivain complet pour qui aucun domaine de la littérature n’a de secret.

De « Ce que dit la musique africaine » publié en 1936 à sa mort le 25 décembre 1961, Sadji a publié beaucoup d’articles et d’œuvres littéraires. Maïmouna (1952), Tragique hyménée. Un drame du mariage sénégalais (1952), Tounka : une légende la mer (1952), La belle histoire de Leuk-Le-Lièvre, (1953, publié avec Léopold Sédar Senghor), Nini, mulâtresse du Sénégal (1954) entre autres productions continuent de survivre à l’auteur dont le nom est attribué au principal lycée de Rufisque.

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