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Yvelines : 1 130 élèves évacués d’un lycée à Poissy après une fausse alerte à la bombe


Comme un mauvais canular de rentrée. Près de 1 130 élèves du lycée Charles-de-Gaulle, à Poissy (Yvelines), ont été évacués ce mardi après-midi après une fausse alerte à la bombe. Une menace prise au sérieux par l’établissement et par les forces de l’ordre, qui se sont immédiatement rendus sur place.

Plusieurs véhicules de police ont été déployés pour sécuriser les abords, et des motards de la police ont notamment bloqué l’accès à l’avenue de la Grange-Saint-Louis permettant d’accéder à l’entrée du lycée général, situé à la limite d’Achères. La maire (DVD) de la ville, Sandrine Dos Santos, avait rapidement demandé aux habitants d’éviter le secteur « pour la bon fonctionnement de l’évacuation », en assurant aux parents que les « enfants sont en sécurité ».

L’alarme a retenti vers 14 heures après que la police, qui a reçu l’alerte à la bombe, a prévenu la direction de l’établissement. Selon nos informations, tout serait parti d’un signalement sur la plate-forme en ligne « Ma Sécurité » (anciennement Moncommissariat.fr), sur laquelle il est possible de solliciter les services de police via un tchat. À cela s’est ajoutée la diffusion de rumeurs fantasques sur les réseaux sociaux.

Le protocole dit « PPMS », pour plan particulier de la mise en sûreté, a été déclenché. « L’évacuation s’est faite dans le calme, explique au Parisien la proviseure du lycée Charles-de-Gaulle, Dominique Natta. Les élèves sont habitués à des exercices de ce type. Il n’y a pas eu de crise d’angoisse. Ça s’est remarquablement bien passé. »

Les cours ont repris en fin d’après-midi

Parmi les élèves rencontrés à la sortie, beaucoup pensaient à un exercice. « Après, on a vu la police et on a compris ce qu’il se passait », raconte une lycéenne. « L’année dernière, on a vécu la même chose en septembre », confie une autre. Les fonctionnaires ont fouillé les classes des deux bâtiments. Quant aux cours, ils ont pu reprendre vers 16h30 « une fois le doute levé », précise-t-on l’académie de Versailles.

Les alertes de ce type se sont multipliées en France depuis lundi, notamment en Seine-Maritime, mais aussi en Île-de-France, au lycée Paul-Eluard de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ou encore à Épinay-sous-Sénart (Essonne). Des faits qui « surviennent trop régulièrement », déplore-t-on ce mardi à l’académie de Versailles. Laquelle se réserve le droit de porter plainte.





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