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Le MINDDEVEL bénéficie d’une augmentation budgétaire mais suscite des critiques quant à la priorisation des dépenses


Le Ministère de la Décentralisation et du Développement Local (MINDDEVEL) se voit octroyer une allocation substantielle de 100 milliards de francs CFA dans le budget national de 2024, marquant une hausse notable de 20% par rapport à l’année précédente. Cet engagement financier souligne la détermination du gouvernement à renforcer le processus de décentralisation au Cameroun et à autonomiser les communautés locales.

Cette enveloppe budgétaire du MINDDEVEL sera orientée stratégiquement vers trois domaines clés :

Renforcement de la Gouvernance Locale :

Des ressources seront investies dans le renforcement des capacités des élus et des fonctionnaires au niveau local. L’objectif est d’améliorer les mécanismes de transparence et de responsabilité tout en favorisant la participation active des citoyens aux processus décisionnels.

Stimulation du Développement des Infrastructures :

Le budget accordera la priorité à la construction et à la réhabilitation des infrastructures essentielles dans les zones rurales et semi-urbaines. Cela englobe les routes, les ponts, les marchés, les écoles et les installations de santé, dans le but d’améliorer l’accès aux services de base et de stimuler la croissance économique locale.

Soutien au Développement Économique Local :

Le MINDEL envisage d’investir dans des initiatives qui permettent aux communautés locales d’identifier et de valoriser leurs ressources et leur potentiel uniques. Cela implique la promotion de la productivité agricole, le développement des micro et petites entreprises, ainsi que la mise en place de programmes de formation adaptés aux besoins locaux.

Cependant, cette allocation budgétaire a suscité des critiques importantes, notamment en raison de l’état dégradé des infrastructures sociales au Cameroun. De nombreuses régions souffrent d’un manque de routes, d’hôpitaux et d’écoles adéquats, certains enfants étudiant encore sous des arbres.

L’absence de bonnes routes de la ferme au marché contribue à la détérioration quotidienne des produits alimentaires dans les exploitations. Certains produits alimentaires mettent jusqu’à deux semaines pour atteindre le marché, souvent dans des conditions suboptimales.

Les critiques soulignent également les défis rencontrés dans le domaine de la santé, où un nombre élevé de décès sont enregistrés en raison du manque de matériel adéquat dans les hôpitaux. Malgré des milliards alloués chaque année pour la construction d’installations de santé meilleures, la situation demeure précaire.





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