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Vous dormez 6 heures (ou moins) par nuit ? Vous risquez cette maladie chronique



La quantité de sommeil recommandée pour une santé optimale se situe entre sept et neuf heures par nuit. Cependant, en moyenne, les Français dorment moins que la quantité minimale recommandée, d’après Santé publique France. Un triste constat, quand on sait que le manque de sommeil peut être propice à de nombreuses maladies.

Une nouvelle étude inédite, parue dans la revue Diabetes Care, a révélé que même une légère restriction de sommeil peut avoir des effets négatifs sur la santé, notamment en augmentant le risque de diabète de type 2 chez les femmes.

Tout au long de leur vie, les femmes sont confrontées à de nombreux changements dans leurs habitudes de sommeil en raison de l’accouchement, de l’éducation des enfants et de la ménopause”, explique Marie-Pierre St-Onge, directrice de l’étude.

Ainsi, les chercheurs de l’Université de Columbia se sont intéressés aux femmes en particulier. De plus, des études suggèrent qu’un mauvais sommeil pourrait avoir un impact plus important sur la santé cardiométabolique des femmes que sur celle des hommes. Les maladies cardio-métaboliques incluent l’hypertension, la coronaropathie et le diabète.

L’effet était encore plus prononcé chez les femmes ménopausées

L’étude a porté sur 38 femmes en bonne santé, dont 11 femmes ménopausées, qui dormaient régulièrement au moins sept heures chaque nuit. Les participantes ont été invitées à retarder l’heure du coucher de 90 minutes pendant six semaines. Leurs temps de sommeil a ainsi été réduit à environ 6 heures par nuit.

Les chercheurs ont observé que la résistance à l’insuline a augmenté de près de 15 % dans l’ensemble et de plus de 20 % chez les femmes ménopausées. Selon l’experte, un manque de sommeil peut augmenter le stress sur les cellules productrices d’insuline, provoquant ainsi leur défaillance. Cela pourrait conduire au développement d’un diabète de type 2.

 « En fin de compte, dormir suffisamment chaque nuit peut conduire à un meilleur contrôle de la glycémie et à une réduction du risque de diabète de type 2, en particulier chez les femmes ménopausées« , a conclu Marie-Pierre St-Onge.

De plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer si le rétablissement d’un temps de sommeil adéquat peut conduire à une amélioration du métabolisme du glucose. A noter que des études précédentes ont suggéré que les personnes dont le sommeil varie d’un jour à l’autre courent également un risque plus élevé de développer un diabète. 

Source : Chronic Insufficient Sleep in Women Impairs Insulin Sensitivity Independent of Adiposity Changes: Results of a Randomized Trial, Diabetes Care, 13 novembre 2023



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