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Voici l’une des rares femmes africaines à s’intéresser au nucléaire et c’est une Camerounaise


• Ruth Nana Njantang vient du pays de Paul Biya

• Elle est doctorante camerounaise en sciences physiques, spécialisée en physique nucléaire

• Elle suscite de l’admiration

Doctorante camerounaise en sciences physiques, spécialisée en physique nucléaire, les recherches scientifiques de Ruth Nana Njantang portent actuellement sur « l’estimation de la dose cutanée du patient et possibilité de développer une table de correspondance dans les interventions guidées par fluoroscopie à des fins d’optimisation ».

Son engagement dans la physique n’est plus à démontrer. La physique nucléaire, c’est sa vie. Convaincue que la science est authentique, directe et a des avantages réels dans la vie de tous les jours. Ruth Nana Njantang aime particulièrement expliquer et prédire la vie à l’aide d’équations et de théories. Ses études reposent sur l’application médicale de la physique nucléaire, mais surtout sur la radioprotection des patients et des professionnels dans les procédures guidées par fluoroscopie, une modalité de la radiologie qui consiste à acquérir des images dynamiques instantanées et continues de l’intérieur des structures à l’aide de rayons X.

La lutte contre les effets des rayonnements

Physicienne nucléaire primée, Ruth Nana Njantang reconnait que le plus grand défi consiste à optimiser les doses de rayonnement reçues par les travailleurs et les patients irradiés pendant une longue période. Guidés par les recommandations d’organisations internationales telles que la Chartered institute of public relations (CIPR) où l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), les travaux de la doctorante camerounaise s’appuient sur des codes informatiques pour mettre au point une méthode permettant d’estimer facilement et efficacement les doses de rayonnement reçues par les patients et les opérateurs lors de prises de vues par fluoroscopie.

L’ambition première de Ruth Nana Njantang est de contribuer à l’élaboration de recommandations internationales sur la radioprotection, visant à protéger les personnes et l’environnement contre les effets néfastes des rayonnements, notamment dans le domaine médical.

Un message d’encouragement pour les femmes

Pour la physicienne, la meilleure façon d’encourager davantage de filles et de jeunes femmes à s’intéresser à la science est « de communiquer et d’organiser des concours et des prix qui reconnaissent et promeuvent les femmes dans le domaine scientifique ».

Ruth Nana Njantang se dit également convaincue que l’augmentation du nombre de scientifiques femmes en Afrique « ouvrira la voie au dépassement des barrières culturelles et à la promotion du développement durable ».

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