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Voici la raison évidente pour laquelle les Anglais roulent à gauche et les Français à droite !


La Grande-Bretagne, véritable melting-pot culturel, offre un kaléidoscope de traditions, d’histoire et de coutumes qui diffèrent par bien des aspects de la réalité habituelle des Français. Des festivals colorés aux célèbres cérémonies royales, en passant par les pubs chaleureux où l’atmosphère est aussi authentique que les accents qui résonnent, chaque moment devient une invitation à plonger dans une culture aussi fascinante que captivante.

Les règles de la route prennent, elles aussi, un virage inattendu en Angleterre. L’adaptation à la conduite à gauche s’affiche comme une véritable expérience, témoignant de la capacité des visiteurs à s’harmoniser avec les subtilités culturelles locales. À noter toutefois que le choix de circuler à gauche n’est pas une lubie récente. C’était la norme pendant une longue période de notre histoire routière.

Plus d’un tiers des pays du monde concerné par la conduite à gauche

Aujourd’hui, un tiers des pays dans le monde maintiennent cette tradition de la conduite à gauche. En Australie, à Chypre, en Indonésie, au Népal, en Namibie, au Japon, en Malaisie, à la Barbade, en Afrique du Sud, au Bangladesh, en Thaïlande, en Écosse, au Pakistan, en Inde, à Hong Kong, en Irlande, en Ouganda et au Sri Lanka, la conduite à gauche est aussi la norme.

La genèse de la conduite à gauche ? Dès l’Antiquité, nos ancêtres optaient pour le côté droit de la route. Pourquoi cette préférence ? La plupart étant droitiers, ils plaçaient leur épée à gauche pour la dégainer avec style. Quand le cheval devint le mode de déplacement chic, la circulation à gauche persista pour éviter que les épées de deux cavaliers ne se croisent. Une sorte de code chevaleresque sur la route. Aujourd’hui, rouler à gauche est un clin d’œil à cette époque où le savoir-vivre était aussi crucial que la vitesse.

Des modes de circulation qui ont évolué au cours de l’histoire

Au XVIIIᵉ siècle, l’ordre sur les routes a commencé à prendre forme. Une innovation venue des États-Unis, le Conestoga, avec ses grandes roues et son chariot bâché, a marqué un tournant, ainsi que l’a rapporté Le Point. Les cochers, perchés sans siège sur le cheval de gauche, dirigeaient l’attelage de la main droite, utilisant habilement leur fouet.

Cette configuration a incité ces chariots à adopter la voie droite, facilitant les croisements dans lesquels le cocher, à l’avant-garde, pouvait mieux contrôler la situation. Ainsi, cette époque a vu naître une coutume routière qui, bien des années plus tard, continue à façonner nos routes et rappellerait le ballet complexe des attelages du XVIIIᵉ siècle.

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De Napoléon Bonaparte à l’avènement des automobiles

En 1792, la Pennsylvanie a opéré un changement en adoptant la conduite à droite, avec le meneur à gauche. Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, une nouvelle ère de l’histoire routière s’est ouverte, avec Napoléon Bonaparte jouant un rôle inattendu. Célèbre pour sa stratégie militaire, l’empereur a pris une décision influente.

Conscient que la tradition voulait que les combats débutent par le flanc gauche de la cavalerie, Napoléon, maître de la surprise, a inversé les rôles en ordonnant des attaques par la droite. Ainsi, l’histoire de la conduite à droite sur nos routes trouve un écho inattendu dans les stratégies de l’Empire. Napoléon, victorieux contre les Autrichiens, instaura la circulation à droite sur les « routes nationales » en Europe, sauf pour les Anglais, toujours fidèles à la conduite à gauche. Quelques résistances notables, comme le Portugal et l’Empire austro-hongrois, ont défié la nouvelle norme continentale.

L’avènement de l’automobile a marqué la séparation nette entre les pays fidèles à la conduite à gauche, sous influence britannique, et les autres. Initialement, la conduite à droite était dictée par la position du frein à main à l’extérieur, du côté droit. Lorsque ce dernier a migré au centre, le volant est passé à gauche pour permettre au conducteur de manœuvrer le frein de la main droite, tout en restant du côté droit de la route. Ainsi, la conduite à droite a facilité la gestion croissante du trafic, tout en conservant une trace de son passé.





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