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Voici la nouvelle poubelle obligatoire à partir du 1er janvier 2024


Pour ce qui est du tri sélectif, les Français sont-ils plutôt bons élèves ou bien méritent-ils le bonnet d’âne ? Ni l’un, ni l’autre, dirons-nous. En matière d’organisation de leurs poubelles, on peut leur attribuer la mention « peu mieux faire ».

Du reste, il est tout de même important de mettre en avant le progrès amorcé depuis quelques années. D’après les chiffres d’une enquête de l’Observatoire du geste du tri réalisée par l’Ipsos, 51% des Français trient désormais systématiquement leurs emballages alors qu’ils n’étaient que 43 % à le faire en 2013 et 48% en 2017.

Les Français ne trient pas (tous) leurs poubelles

Si les plus positifs d’entre nous trouvent ces données encourageantes, ceux particulièrement concernés par cette problématique les jugent encore décevantes. Pour ces derniers, la seule solution pour inciter les récalcitrants à prendre le temps de réfléchir avant de jeter machinalement leurs détritus est, à force de lois, de les obliger à le faire.

À compter de janvier 2024, vous n’aurez plus le choix de jeter vos restes alimentaires dans la poubelle où on vous dira de le faire. En effet, La loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) de 2020, qui impose aux collectivités locales de trouver des solutions de tri des biodéchets pour les particuliers, entrera bientôt en vigueur.

Les déchets verts et alimentaires devront obligatoirement être triés

Ladite loi considère comme biodéchets « des déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines… » Le Ministère de la Transition écologique nous rappelle également que ces déchets représentent aujourd’hui le tiers de nos ordures ménagères.

Cette nouvelle approche du tri répond à trois objectifs : « Réduire le bilan carbone, produire du biogaz et améliorer la qualité agronomique des sols en fournissant des engrais organiques aux agriculteurs ou gestionnaires d’espaces verts ». Il est aussi question de valoriser cette matière et de cesser d’incinérer ou d’enterrer les déchets.

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Collecte séparée ou gestion de proximité ?

Les municipalités devront opter pour l’une de ces deux méthodes : la collecte séparée et la gestion de proximité. Dans le cas où votre commune choisit la première, celle-ci peut s’organiser sous forme de porte-à-porte ou encore en points d’apport volontaire où vous devrez déposer directement vos biodéchets.

Concernant la gestion de proximité, les usagers assurent le traitement de leurs propres biodéchets et les rassemblent dans des composteurs individuels ou collectifs. Certaines communes ont par ailleurs déjà organisé des distributions de terreau à destination de leurs habitants. Si la vôtre n’a pas encore communiqué à propos de l’instauration de l’une ou l’autre de ces méthodes, cela ne saurait tarder.





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