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voici la date exacte de l’Aïd el-Fitr, la fête de rupture du jeûne, fin officielle du Ramadan


Comme chaque année, les musulmans passent par un mois saint marqué par le ramadan. Cette année, cette période, connue dans la culture populaire en raison du jeûne quotidien que les pratiquants se doivent de respecter, vient tout juste de débuter en France, ce lundi 11 mars. C’est aussi le cas en Égypte, aux Émirats arabes unis, au Qatar, au Koweït, à Bahreïn et à Oman.

En revanche, la date de début du ramadan n’est pas la même en Iran. Les autorités du pays l’ont en effet fixée au mardi 12 mars. Il en est de même en Jordanie, dont les autorités ont annoncé que le premier jour du ramadan serait fixé à mardi prochain. Cette variation dans le temps quant à la date de début de ce mois saint pour les musulmans est aussi vrai pour sa fin, également appelée l’Aïd el-Fitr.

La fin du ramadan dans le calendrier musulman de cette année n’est pas encore fixée

Pourquoi autant de différences dans les dates de début et de fin du ramadan ? En réalité, le calendrier islamique est basé sur le cycle de la lune. Les autorités théologiques musulmanes doivent alors étudier les quartiers de la lune afin de décider du début de cette période sainte. C’est ce qui explique que ces dates ont tendance à varier selon les pays, mais aussi en fonction des années.

En 2022, le ramadan avait ainsi eu lieu en mai. Et en 2023, c’est plutôt en avril qu’il s’était déroulé. Cette année, sa date de début a été avancée au 11 mars. Cette variation concerne aussi l’Aïd el-Fitr. Elle marque la fin de cette période de jeûne pour les musulmans. En se fondant sur les observations des astres, elle devrait tomber aux alentours du 9 avril. Toutefois, cette date n’a pas encore été fixée.

premier quartier de la lune du mois suivant, aussi appelé « chawwal ». Ce jour-là, les fidèles se réunissent pour une « petite fête » (qui est la traduction même d’Aïd el-Fitr) et pour se souhaiter les meilleurs vœux.

L'entrée de la Grande Mosquée de Paris

crédit photo : Shutterstock L’entrée de la Grande Mosquée de Paris

Cette année 2024 est un peu particulière, en raison de la reprise des conflits dans la bande de Gaza. Plusieurs fédérations musulmanes se sont ainsi prononcées en faveur d’un ramadan consacré au soutien des Palestiniens. « Nous prions Dieu (…) pour un cessez-le-feu immédiat et une paix juste et durable à Gaza et de soulager les souffrances et douleurs des populations civiles victimes de bombardements et de famine », ont ainsi indiqué ces fédérations.





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