Vengeance : Etoudi en sang, un général assassiné et exposé dans la rue

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Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) du Cameroun sont émaillées d’affrontements ensanglantés et des violences meurtrières depuis des années maintenant. Vendredi le 05 août 2022, la rédaction de CamerounWeb informait que trois (03) corps sans vie ont été retrouvés dans l’Ambazonie.

Pour être plus exact, trois (03) personnes ont été abattues tôt dans la matinée du vendredi « lors d’un ratissage de l’armée », a avancé le lanceur d’alerte camerounais N’zui Manto.

Il ajoute que les habitants de Ngomham Makom ont « découvert des dépouilles couchées dans la rue de trois (03) individus. Si les témoins des événements sont rares, ces crimes pourraient être en rapport avec le passage de l’armée hier (jeudi le 04 août, ndlr) soir dans le coin aux environs de trois (03) heures du matin ».

« Finalement dans cette région du Nord-Ouest, c’est mieux que l’Etat du Cameroun demande à tous les populations de quitter et de déserter leurs maisons et leurs terres parce que les forces de maintien de l’ordre qui sont censées protéger les citoyens font plutôt des massacres et des milliers d’innocents ne vont que perdre leurs vies », a commenté un citoyen qui n’en peut plus d’entendre ces mauvaises nouvelles.

Maintenant, l’armée est de nouveau accusée d’avoir « exécuté » deux (02) combattants séparatistes présumés dans la région du Nord-Ouest. La base de données sur les atrocités de la crise anglophone au Cameroun et le Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) sont des organisations de défense de droits humains.

Elles accusent toutes les deux l’armée camerounaise d’avoir tué les deux (02) combattants arrêtés lors d’une opération menée à Bambui, dans le département de Mezam de la région du Nord-Ouest.

Il s’agit du « général Rasta » et le « colonel John », retrouvés morts plus tard : « Les photos prises lors de l’opération démontrent que le « général Rasta » et le « colonel John » ont d’abord été capturés vivants par les forces de l’Etat. Les combattants sont retenus, ensanglantés et sans défense sur ces photos. Dans cet Etat, il semble qu’ils ne représentaient aucune menace pour le personnel de la sécurité de l’Etat et qu’il ne leur serait pas possible de s’échapper », précise le rapport.

Les photos des deux (02) personnes tuées ont été exposées. Elles ont toujours sur leur corps sans vie les mêmes vêtements portés au moment où elles ont été arrêtées.