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Urgences : quand faut-il s’y rendre ? La réponse d’un médecin urgentiste



« Plus les services d’urgences sont saturés, moins la prise en charge est optimale pour ceux qui ont de vraies raisons d’y aller. Il faut donc apprendre à identifier les réels signes de danger » explique Sara Hourrig, médecin urgentiste. Prenez donc quelques instants pour vous interroger :

  • La personne concernée respire-t-elle correctement ?
  • Est-elle consciente ?
  • A-t-elle mal à la poitrine ?
  • Peut-elle bouger ses bras ou ses jambes ?
  • A-t-elle une paralysie faciale, des pertes de parole ou de connaissance ?

« L’intensité et la brutalité de la douleur sont aussi à prendre en compte, souligne l’urgentiste. Une douleur abdominale ou de forts maux de tête qui ne passent pas avec des antalgiques doivent amener à consulter rapidement ».

L’âge et la condition du patient sont aussi des critères à ne pas négliger.

Appelez le 15 pour évaluer la situation

Difficultés à respirer, douleur thoracique ou abdominale aiguë, hémorragie, chute avec suspicion de fracture, plaie profonde, malaises répétés et perte de connaissance, déficit d’élocution brutal, paralysie partielle, gonflement allergique soudain, fièvre mal tolérée, brûlures importantes, morsures… Voici de manière générale les symptômes qui doivent vous alerter.

Mais ceux-ci nécessitent une prise en charge rapide et adaptée, qui ne sera peut-être pas délivrée d’emblée aux urgences si celles-ci sont trop encombrées. « Le meilleur réflexe à avoir est d’appeler le 15 pour qu’un médecin régulateur évalue la gravité de la situation, martèle la médecin urgentiste. Il dépêchera une équipe au plus vite (SMUR) ou vous orientera vers le service adapté pour gagner du temps ».

Pensez aux centres médicaux de soins immédiats

En dehors de ces signes vitaux, l’idéal reste de consulter votre médecin traitant.

« S’il ne peut pas vous voir dans la journée ou si la douleur survient la nuit ou le week-end, pensez aux Centres médicaux de soins immédiats (CMSI) ou aux Centres de régulation médicale qui peuvent vous mettre en relation avec le médecin de garde de votre secteur, ainsi qu’à SOS Médecins », glisse la Dre Hourrig.

A savoir : l’accès au Point médical de garde ne peut parfois se faire qu’après appel au centre 15.



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